La saison féminine de l’Institut français de Casablanca

L’Institut français de Casablanca lance sa nouvelle saison culturelle janvier-mars 2019 sous le thème « La part des femmes ». Les voix, les histoires et paroles de femmes ponctueront ce nouveau trimestre afin de démontrer l’apport féminin si important dans nos sociétés.

« On a beau se le répéter et en parler dans tous les médias, en public comme en privé, le chemin reste long pour que l’équité femme/homme s’impose dans nos sociétés, a rappelé, le 18 janvier, Martin Chénot, directeur de l’Institut français de Casablanca (IFC) dans son discours de présentation de la nouvelle saison culturelle janvier-mars 2019 lancée sous thème « La part des femmes ». Un thème fort qui a vu le jour après une discussion avec Pierre Rabhi venu début octobre à l’occasion de l’événement « Le chant des Colibris » au Maroc. « Nous avions échangé avec lui autour des enjeux environnementaux et il était évident que nous ne pouvions pas laisser de côté la moitié de l’humanité, à savoir les femmes, explique Martin Chénot. En effet, puisqu’il est désormais avéré que le monde que nous avons construit (majoritairement dirigé par les hommes !) nous mène à la 6ème extinction biologique que la Terre ait connue, n’est-il pas temps de renouveler notre logiciel et de donner aux femmes cette place légitime dans l’invention du monde de demain ? » De quelle manière ? « En donnant envie et en expliquant les apports des femmes », répond-il.

Les temps forts 100% femmes

Au programme, des spectacles comme le concert de Nach, la fille Chedid, qui a lancé les festivités le 18 janvier, mais aussi du duo tunisien, Yüma, composé de Sabrine Jenhani et Ramy Zoghlami, prévu le 15 février, ou encore du show-surprise intitulé « Maroc folies ». Derrière le micro, « une grande voix féminine mettra la chanson française à l’honneur avec un magnifique concert piano/voix », indique l’IFC sans donner davantage de détails. Deux expositions, regards d’hommes artistes sur les femmes d’aujourd’hui, seront présentées dans la galerie 121. La première de Merhyl Levisse est liée à une réinterprétation contemporaine d’une pratique photographique ancienne où la femme joue un rôle singulier alors que la seconde, « L’Bidaouyates, femmes de Casa » d’Elzévir, propose un panorama de silhouettes de femmes croisées dans les rues de Casablanca. Et au cinéma, plusieurs long-métrages à la touche si féminine sont programmés comme le célèbre film « Capharnaüm » de Nadine Labak, mais aussi la conférence « Parlons ciné ! », le 1 février, autour d’ « Agnès Varda dans tous ses états », et le documentaire « No Land’s Song » d’Ayat Najafi dans lequel on découvre autrement la musique.

Des rencontres et des femmes

« On se rend compte que le public de Casablanca aime de plus en plus débattre », tient à appuyer Martin Chénot qui a concocté avec son équipe une belle série de débats d’idées. Ainsi, rendez-vous le 20 février, à l’IFC pour une rencontre, en partenariat avec la revue Nafs, autour des « Genres et stéréotypes », plus précisément autour de la question « comment peut-on vivre et se construire face aux stéréotypes de genre ? ». Le 13 mars, la journée sera consacrée à l’ « Architecture au féminin ». En effet, la profession d’architecte se féminise progressivement. La rencontre prévue permettra de mettre en évidence l’apport qu’introduisent les femmes dans la production. Et le 21 mars, la littérature féminine brillera avec la rencontre « Femmes marocaines : des livres qui les construisent ». Sur scène, des invitées exceptionnelles, comme les qualifient l’IFC, qui viendront parler de lecture féminine et des livres qui ont changé leur vie. Mais déjà le 25 janvier, l’IFC mettra en avant un livre : celui co-écrit par Kenza Sefrioui et Leïla Slimani, à savoir « Casablanca, nid d’artistes ».

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