« Je ne connais pas cette personne » , « c’est mon ami », « c’est mon meilleur ami », 80 étudiants adultes ont noté leurs camarade sur une échelle d’affinités de 1 à 5 mais ont aussi estimé la note que cette personne leur donnerait. Dans 94% des cas, si un individu considérait un de ses camarades de classe comme l’un de ses amis, il estimait que la réciproque était vraie. Mais seules 53% des amitiés étaient partagées.
Cruel, me direz-vous ? Eh bien, les amis, cet état de fait s’explique par un phénomène social assez similaire à de l’opportunisme ou à une volonté d’élévation sociale. Les amitiés irréciproques seraient ainsi le fruit d’amitiés souhaitées, où un individu cherche à nouer des liens avec des personnes au statut plus élevé (popularité, pouvoir, argent), ces dernières choisissant en échange de cultiver cette amitié ou non.
Cette expérience a été déstabilisante pour les candidats. Une douche froide, pour relativiser les dures désillusions de ce qu’on croit être une amitié !