La Fondation M’jid rend hommage à Pierrette M’jid, « une dame au grand cœur »

La Fondation M'jid a rendu un vibrant hommage à Pierrette M'jid, la veuve de l'ancien président de la Fédération royale marocaine de Tennis, Mohamed M'jid. Elle est décédée ce 6 août à l'âge de 87 ans après avoir été fauchée par une voiture à Casablanca.

« Le Maroc est en deuil. Le pays a perdu une grande dame. La Fondation M’jid a perdu sa 2ème moitié. Les plus démunis de ce pays ont perdu une grande âme charitable ». Cette grande dame, c’est Pierrette M’jid, la veuve de l’ancien président de la Fédération royale marocaine de Tennis Mohamed M’jid, qui est décédée ce 6 août à l’âge de 87 ans suite à un accident de voiture à Casablanca. Ces mots, ce sont ceux de la Fondation M’jid qui a rendu hommage à cette femme exceptionnelle en postant une longue lettre sur son compte Facebook, la qualifiant de « femme franche, brillante, et volontaire qui mettait un point d’honneur à aider son prochain ». .

Ses combats

Ses premiers pas au Maroc commencent à l’âge de 20 ans. Pierrette M’jid débarque ainsi à Safi en tant qu’infirmière anesthésiste. Elle y fait sa vie et en septembre 1963, elle reçoit son brevet de femme aviatrice ! Mais le parcours de cette femme forte va de pair avec celui de Mohamed M’jid. « Ses convictions étaient siennes, ses combats aussi. Pierrette était le moteur de Mohamed M’jid. Elle l’a épaulé depuis le premier jour de leur rencontre. D’abord au cours de ses incarcérations en tant que résistant où elle le suivait comme son ombre dans les différentes prisons du Royaume », poursuit la Fondation qui dresse un magnifique portrait. Elle « a été d’une grande aide aux résistants de ce pays qu’elle faisait traverser dans le coffre de sa voiture, plusieurs y sont passés Ben Barka lui-même a pu s’échapper grâce au dévouement de Pierrette M’jid. Passée cette période, Pierrette M’jid a accompagné son mari à la tête des différentes institutions qu’il a pu chapeauté allant de la Fédération du Tennis, passant par la Royale Automobile Club ou encore pendant son poste au HCR en tant que commissaire des nations Unis pendant plus de 25 ans au Maroc. Elle était toujours présente, un membre discret certes mais très actif. »

Le caritatif, son poumon

Pierrette M’jid a toujours œuvré dans le social. Sa dernière action date d’à peine quelques mois « où, lors d’un voyage en compagnie de quelques membres de la Fondation M’jid à Erfoud, Pierrette M’jid a pu sauver la vie d’un père et de ses trois enfants handicapés en leur assurant un logement à Errachidia avec tous les aménagements nécessaires au lieu de la grotte qui leur servait de toit », révèle l’organisation, précisant qu’une aide mensuelle pour les aider à subvenir à leurs besoins a été mise en place. Et d’insister : « Son dévouement à la cause de la Fondation M’jid, son acharnement pour en faire un exemple en termes de générosité et de partage sont la preuve de la grandeur et la profondeur de cette dame au grand cœur ».

Dans les méandres de la vie conjugale au Maroc, le consentement sexuel entre époux reste un sujet brûlant et souvent
Alors qu’aux États-Unis et en Europe, le féminisme 4.0, également connu sous le nom de cyberféminisme ou féminisme du hashtag,
Soumaya Mounsif Hajji est traductrice assermentée. À la veille de la réforme de la Moudawana, cette virulente militante dresse un
L’état des lieux des droits des femmes au Maroc révèle toujours des écarts flagrants entre les décisions politiques de la
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4