Kadim Al Sahir en concert intimiste à Mawazine

La musique arabe sera célébrée à Mawazine avec un de ses plus grands ambassadeurs : le chanteur et compositeur irakien Kadim Al Sahir. Le « Kaiser » de la chanson arabe sera en concert d’ouverture au Théâtre National Mohammed V le vendredi 20 mai.

Adulé par les publics arabophones, Kadim Al Sahir est l’un des plus grands chanteurs de l’histoire de la musique classique arabe. Grand fan du festival et très attaché au Maroc, Kadim Al Sahir est de retour à Mawazine avec la promesse d’une prestation inoubliable.

Icône charismatique, d’une grande humilité, Kadim Al Sahir envoûte ses admirateurs avec sa voix de velours. Excellant dans l’usage des Maqamat, ses chansons s’inscrivent dans un registre à part. L’auteur et compositeur privilégie la ballade romantique, la poésie et les paroles engagées pour charmer des foules à la ferveur toujours intacte.

Le « Kaiser » de la chanson arabe, comme l’a surnommé le défunt grand poète Nizar Qabbani, a vendu plus de 100 millions d’albums à ce jour. Il a aussi parcouru les scènes les plus prestigieuses : MGM Grand à Las Vegas, Royal Albert Hall à Londres, Circus Maximus à Rome, Beiteddine et Byblos au Liban.

Kadim Al Sahir est né à Mossoul (Irak) en 1957 et a passé son enfance à Bagdad. Entre chants religieux et récits du Coran, il étudie l’oud au prestigieux Institut de Musique de Bagdad, sous la direction du maitre Mounir Bechir. Il est très vite imprégné de la musique classique de Mohamed Abdel Wahab, Ahmed Al Gubbanchi, Nazem El Ghazali, Abd El Halim Hafez, Farid El Atrache et Fairuz. En 1987, il signe un premier succès dans les pays du Golfe avec deux chansons : Ladghat El Hayya et Abart El shat.

Après l’obtention de son diplôme en 1991, Kadim démarre sa carrière artistique au Caire en 1994. Il chante d’abord au Festival International de Musique du Caire et triomphe avec Salamtak Men Al Ah et Ikhtari de Nizar Qabbani. Dépoussiérant avec brio le style classique et romantique, Kadim lance par la suite Madrast Al Hob en 1996, un album suivi de toute une liste de grands succès : Ana Wal Layla (1998), Habeebati Wal Matar en 1999, Al Hob Al Mostaheel en 2000, Abhathu Anki en 2001, Hafiat Al Kadamain en 2003, Ila Telmiza en 2004, Entaha Al Mushwar en 2005, Yawmiyat Rajul Mahzoum en 2007, Souwar en 2008, Al Rassem Bilkalimat en 2009, Habibaty en 2010 et La Tazeedeeh Lowa’a en 2011.

Tout au long de sa prodigieuse carrière, Kadim Al Sahir a gagné de prestigieux prix artistiques. Depuis 1995, il a reçu des récompenses de divers festivals, dont le BBC Radio3 World Music Awards, le Jordan Awards, le Murex d’Or, le prix de l’Unicef pour la chanson Dalaâ tirée de son album Qissat habibayne. Il s’est également vu offrir la clé de la ville de Fès, devenant le deuxième artiste à recevoir cet honneur après le virtuose syrien Sabah Fakhri.

Kadim Al Sahir a aussi collaboré avec des artistes internationaux, tels que Sarah Brightman pour La guerre est finie, Lenny Kravitz dans Nous voulons la paix, Paula Cole, One Giant Leap, TGU, Quincy Jones et RedOne pour Tomorrow.

Chacun de ses concerts est un événement incontournable. Avec ses mélodies qui ont marqué la chanson arabe, Kadim est en symbiose parfaite avec son public et fait de chaque concert une grande communion pour fêter l’amour, la femme et la paix.

Rendez-vous le vendredi 20 mai !

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