Izenzaren is back !

Ceux que l'on compare souvent à Nass El Ghiwane ou encore aux Rolling Stones étaient incontestablement les stars de Timitar. Pour ceux et celles qui ne le sauraient pas, Izenzaren fait la fierté du peuple amazigh depuis 1972, date de sa création.

 Porté par les paroles au ton terriblement juste et profond de son leader Abdelhadi Igout, le groupe fait un carton auprès d’une communauté en mal de repères. Le succès est fulgurant, les cassettes s’arrachent, et cinq ans après sa création, le groupe se produit déjà à l’Olympia ! Après 22 ans d’absence dans les bacs, le groupe mythique revient avec son nouvel album, “Akal”, produit par l’association Timitar, qui s’annonce comme un vibrant hommage à Lahcen Bouterfel, l’un des membres du groupe disparu cette année. A la conférence de presse qui précède leur concert, ça se bouscule. Les journalistes fans sont nombreux. Représentativité masculine : 99 %… Nous ne sommes que trois femmes ! Assis face à nous, les membres du groupe trônent silencieux, graves, et seul Abdelhadi, leur leader, prend la parole pour répondre aux journalistes. Pourquoi avoir attendu 22 ans avant de sortir un nouvel album ? Au-delà de certaines raisons qui nous sont propres, nous avions besoin de  rendre un peu de recul et de faire le point sur notre passé musical et créatif. L’association Timitar nous a apporté son appui en nous proposant de produire notre nouvel album, et nous avons accepté avec grand plaisir. On espère que ce nouvel opus sera bien accueilli par le public. Comment définissez-vous ce nouvel album ? S’inscrit-il dans la lignée des précédents ? “Akal” reste fidèle à notre style et à notre répertoire. Il faut savoir que nos albums n’ont jamais un succès immédiat. Nous écrivons des chansons à texte et ce n’est qu’une fois que le public apprend les paroles, s’en imprègne, en perçoit le sens, qu’il est alors en mesure d’apprécier réellement notre musique. Sinon,  nous sommes déjà en train de travailler sur un prochain opus qui sortira très bientôt. A vos débuts vous avez chanté à travers le monde et notamment à Paris, à l’Olympia. A quand une prochaine tournée  internationale ? Notre priorité, pour le moment, est surtout de nous produire à travers notre pays. Nous  sommes marocains, fiers de l’être, et c’est d’abord avec nos concitoyens que nous voulons partager notre  musique. Le reste du monde attendra (rires) ! Des jeunes de la région vous ont rendu hommage en  interprétant vos chansons dans le cadre de “Timitar off”. Qu’en avezvous pensé ? Ces jeunes sont venus  de partout, et certains sont descendus de leurs villages dans les montagnes pour monter sur scène à Agadir et chanter du Izenzaren. Cela nous a beaucoup touchés… Si nous avons commencé sans rien et  avec l’aide de personne, aujourd’hui, nous sommes décidés à accompagner ces artistes en devenir. Il faut qu’on les rassemble, qu’on se mobilise pour créer une école où ils pourront apprendre la musique et le  olfège.

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