La musique gnawa va résonner du 4 au 6 avril à M’hamid El Ghizlane. A l’affiche de la 16ème édition du Festival International des Nomades, une quinzaine d’artistes dont l’Algérienne Hasna El Bécharia qui montera sur scène le 5 avril. La musicienne interprète valorise et revisite, avec goût, le gnawa. En effet, son répertoire est un mélange de compositions originales et de morceaux populaires, un mix qui allie le moghrabi marocain, le raï déglingué ou encore le blues griot, comme le décrivent les organisateurs du Festival International des Nomades. Hasna El Bécharia est une musicienne hors-pair qui a tout appris de son père, un des maîtres du très codifié diwan, soufisme noir forgé par les descendants des esclaves sub-sahariens de l’Afrique blanche. Mais Hasna El Bécharia est aussi une artiste engagée qui accueille les épouses rejetées par leur mari.
Autre visage féminin : Mariaa Siga. La jeune Sénégalaise fusionne les sonorités africaines et les notes de blues et de jazz. Son univers de la world music envoûte. En 2017, elle sort deux singles dont « Asekaw » (femme), un bel hommage à toutes les femmes. Son concert est prévu le 6 avril.
Quant aux percussionnistes Benkadi Trio, ils sont attendus le 4 avril. Sur scène, Mélissa, Belli et Ophélia. Trois membres de la même famille, les Hié, qui ont grandi aux rythmes burkinabés dès leur plus jeune âge. Aujourd’hui, ils combinent avec finesse balafon, barra et djembé avec des sons électroniques.
Mais la 16ème édition du Festival International des Nomades, c’est aussi des ateliers et expositions, une magnifique course de dromadaires et du hockey sur sable !
Programme à retrouver sur : http://www.nomadsfestival.org
