Farida Kabbaj vue par son homme

La reine du foie gras marocain dévoilée par son débonnaire époux… à la vie comme au travail, Farida Kabbaj et Saâd Lahlou ne se quittent pas d’un pouce, lui à l’accueil, elle aux fourneaux de leur restaurant casablancais, F. Kabbaj. Parce que le coup de foudre opère toujours…

Des amoureux à l’ancienne qui écoutent du Brel sous le ciel de Paris dès qu’ils en ont l’occasion. Saâd Lahlou le dit et le redit, sa femme et lui sont issus de la même culture. Mais entre nous, ce n’est pas la seule chose qu’ils ont en commun. Chez ce sympathique couple, propriétaires du restaurant F. Kabbaj à Casablanca, on pourrait également citer le goût de l’accueil, des conversations relevées, de l’animation et du second degré. à l’ancienne ne veut pas dire old school !

Qu’avez-vous pensé d’elle lors de votre première rencontre ?

Que j’avais en face de moi la femme de ma vie. J’étais veuf et j’ai vu qu’elle s’intéressait beaucoup aux animaux et aux enfants. C’est un signe de générosité et de bonté d’âme. J’ai aussi découvert une personne honnête, sérieuse, très courageuse et très travailleuse.

Votre dernier fou rire ensemble ?

On en a tout le temps. Elle a l’humour, j’ai les blagues.

Vous cuisinez pour elle parfois ?

Jamais. En fait, je n’ai pas le droit d’entrer dans sa cuisine. Quand le « maître » est là, les amateurs s’abstiennent…

Dans ce cas, quel plat prépare-t-elle pour vous faire plaisir ?

Je ne suis pas difficile. Mais de temps en temps, elle me mitonne d’anciennes recettes de la gastronomie marocaine qui me rappellent ma mère. Ces plats sont ma madeleine de Proust.

Un endroit où vous aimez aller ensemble ?

Notre petit cabanon de Bouznika. Ce lieu est rempli de souvenirs. C’est le premier foyer que nous avons construit ensemble. Sinon, nous nous plaisons également à Paris. Sur place, elle trouve aussi le moyen de me cuisiner de bonnes choses.

C’est gentil de sa part…

Très ! C’est pour ça que je la garde d’ailleurs !

Vous êtes plutôt film ou lecture ?

Comme je n’ai pas la patience de lire, elle lit puis me résume l’histoire. Parfois, je pioche dans ses coups de cœur.

Son dernier achat malin ?

Sans vouloir lui lancer de fleurs, tous ses achats sont réfléchis et utiles. à notre âge, nous n’avons plus besoin de fioritures, nous allons à l’essentiel.

Son péché mignon ?

Les chaussures. Elle en a toute une collection dont certaines n’ont jamais été portées. La belle vaisselle et l’argenterie aussi. Je partage la vie d’une véritable esthète.

Vous êtes un duo fusionnel ? Complémentaire ? Ami ? Fraternel ?

Nous sommes tout ça à la fois, chaque adjectif nous sied. Le côté complémentaire s’exprime au niveau professionnel et intellectuel. Nous regardons dans la même direction.

Si vous deviez lui faire passer un message ?

Mon amour pour toi est sans limite et il en sera toujours ainsi.

Sa plus belle déclaration vous concernant ?

“Que ferais-je sans toi ?” ça m’a énormément touché.

Une attitude que vous trouvez romantique chez elle ?

Elle me soigne quand je suis souffrant, me conseille quoi manger, m’oblige à prendre mes médicaments et me rappelle toujours à l’ordre pour que je reste en bonne santé.

Bad cop, good cop. Qui est qui dans votre couple ?

C’est à tour de rôle. Quand je dois faire le méchant, elle fait la gentille et vice versa.

Son don artistique mis à part celui de la table ?

Le patchwork. Elle a le sens des couleurs et du travail minutieux. Les résultats sont très jolis.

La chanson de votre couple ?

Souvent pour la taquiner, je lui fredonne Une jolie fleur dans une peau de vache de Brassens. “Une jolie fleur dans une peau d’vache, Une jolie vache déguisée en fleur, Qui fait la belle et qui vous attache, Puis qui vous mène par le bout du cœur.” Bien sûr, elle me retourne le compliment aussitôt (rires).

Une date importante ?

Celle de notre mariage le 22 septembre 1984.

Elle était qui dans une vie antérieure à votre avis ?

Un petit perdreau, parce que j’adore cet oiseau.

Et vous ?

Un perdreau forcément !

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