Après audition, le magistrat Santiago Pedraz, de l'Audience nationale, a ordonné la mise en prison inconditionnelle de la femme, accusée de faire partie d'une organisation terroriste, ajoute-t-on de même source.
Selon l'arrêt rendu par le juge, la femme, qui risque une peine de plus de 9 ans de prison, a publié sur Internet du matériel jihadiste, notant qu'elle a été une "recruteuse active" au service des dirigeants de l'Etat islamique.
La prévenue procédait à la localisation des filles ciblées par le biais des services de messagerie Whatsap et Telegram en vue de les envoyer dans les zones de conflit, précise le texte, notant qu'elle avait également l'intention de rallier les rangs de l'Etat islamique.
La mise en cause, Silvia C.C, de nationalité espagnole et convertie à l'islam, entretenait un "contact direct" avec des membres de Daesh en Syrie, avait souligné un communiqué du ministère espagnol de l'Intérieur.