En Arabie Saoudite, les domestiques marocaines ont des exigences jugées invraisemblables

En Arabie Saoudite, recruter des employées de maison marocaines coûte moins cher que de faire venir du personnel d’autres pays mais au final, l’investissement n’est pas aussi intéressant qu’il n’y paraît.

Au pays des pétrodollars, les employées de maison marocaines auraient la cote, en raison d’exigences salariales assez raisonnables et d’un coût de recrutement relativement faible, d’après le quotidien saoudien Al Watan. Pour faire venir une domestique marocaine en Arabie Saoudite dans un délai de deux mois, il faut compter 26.000 DH environ. « Le salaire mensuel varie entre 3.900 et 6.500 DH », explique une source. Le seul hic, c’est que ces domestiques exigent des conditions de travail jugées « luxueuses » par les Saoudiens. « Chez les Saoudiens, les domestiques partagent une chambre commune. Les Marocaines exigent d’avoir une chambre séparée bien meublée avec une télévision pourvue des chaînes satellitaires, un ordinateur, une connexion Internet et un smartphone. Elles refusent de travailler plus de 8 heures par jour et veulent un jour de repos par semaine durant lequel elles doivent pouvoir sortir. » Le deal devient beaucoup moins rentable.

Si les Marocaines se prémunissent ainsi des abus, c’est parce que l’Arabie Saoudite est régulièrement montrée du droit pour les conditions de travail inhumaines que les familles font subir à leurs employés. Absence de réglementation, abus de tous ordres, confiscation des documents de voyage, interdiction de quitter le pays… Travailler dans une maison saoudienne relève davantage de l’esclavage que d’un travail réglementé. Pas plus tard que le 10 octobre, une domestique a été amputée d’une main pour avoir oser critiquer ses conditions de travail. C’est la raison pour laquelle certains pays refusent aujourd’hui d’envoyer leurs ressortissantes travailler au pays des pétrodollars. Et El Watan de conclure : « les employées marocaines restent la seule option pour les familles saoudiennes ».

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