Les œuvres de Médéric Turay intéressent depuis longtemps les plus grands collectionneurs, les galeries et les musées. Ses œuvres se retrouvent par exemple à Londres, chez Charles Saatchi, à New York, chez Ethan Cohen, ou encore en bonne place au musée Murcia de Barcelone. Il est également présent dans plusieurs foires et expositions, ce qui lui confère un véritable statut d’artiste international.
Dans « Éclosion mémorielle » cette nouvelle exposition inédite, Médéric Turay explore son thème de prédilection « Résister pour exister… », un leitmotiv central de sa recherche, qu’il intègre dans sa création et qu’il décline sous plusieurs formes afin de creuser et d’accroître son bien-fondé, sa légitimité et son évidence. L’artiste a mis d’autant plus d’énergie dans la création de ses nouvelles oeuvres qu’elles lui ont été inspirées pendant la difficile période du covid. Et c’est à une expérience esthétique nouvelle que le visiteur est invité : découvrir à travers les œuvres exposées ce que, normalement, nous ne voyons pas ! L’exposition condense par conséquent l’imaginaire du regardeur, qui, à son tour, s’approprie l’oeuvre et en intériorise le concept. Il n’est pas ici question de géographie centrée, l’artiste revendique un univers régi par des forces vitales qui suintent l’humain, dans ses confrontations, ses luttes multiples, pour exister. Le volet 1 de l’exposition se déroule au sein de l’hôtel Four Seasons Resort Marrakech et présente une sélection de peintures inédites, montrées pour la première fois dans le cadre de ce projet. Des dessins sur papier ainsi que des esquisses préparatoires dévoilent l’approche graphique de l’artiste dans la progression et la projection intime de son travail.
C’est au cœur de la nature que Médéric Turay déploie le volet 2 du projet : loin des salles fermées, il s’approprie les principes du Land Art et nous donne à voir, lors d’un parcours à ciel ouvert accessible à tous, des sculptures monumentales, réparties en différents chapitres sur une zone précise de la région de l’Oukaïmeden située en Haut Atlas, à 80 km de Marrakech. Si cette exposition peut avoir lieu, c’est, entre autres, grâce à la Région de Marrakech-Safi, à la province de El Haouz et à la commune de Oukaïmeden, sans qui le projet n’aurait sans doute pas vu le jour.
Et tous ceux qui connaissent l’artiste et son grand coeur, ne seront pas étonnés d’apprendre que celui-ci reversera à la fin de l’exposition une partie de la somme récoltée par la vente d’une des oeuvres à des associations