Des associations se mobilisent après l’adoption du Pacte des droits de l’enfant dans l’Islam

Depuis l’adoption du Pacte des droits de l’enfant dans l’Islam le 22 août en conseil de gouvernement, plusieurs associations sont montées au créneau et dénoncent une « démarche irresponsable » pour les droits des enfants…

Étonnement. Inquiétude. Mobilisation. Des associations dénoncent l’adoption du Pacte des droits de l’enfant dans l’Islam le 22 août en conseil de gouvernement. Un Pacte porté par l’Organisation de la coopération islamique (OCI), datant de 2005, qui « vise la concrétisation des finalités liées à la protection de la famille et au renforcement de son statut », comme l’avait expliqué, lors d’un point presse à la mi-août, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Concrètement, le Pacte « réaffirme les droits de l’enfant dans la Charia islamique et ses prescriptions, tout en tenant compte des législations internes des États », tel qu’il l’est inscrit dans le préambule. Mais un texte qui n’est tout bonnement pas du goût des associations Maroc des Lumières et Bayt Al Hikma qui appellent, dans un communiqué, « à une mobilisation urgente de la société civile pour faire barrage à cette démarche irresponsable, au but « non avoué » par le gouvernement, et qui va à l’encontre des intérêts des familles et des enfants en particulier ». A leurs yeux, « cette adoption est de nature à porter atteinte aux acquis accumulés par le Maroc dans le domaine de la protection de l’enfance à travers notamment l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies en tant que référence universelle en matière des droits des enfants sans oublier les protocoles l’accompagnant ». En effet, « en plus de constituer un blocage certain à cause de ses contradictions flagrantes avec les termes de la Convention internationale des droits des enfants de l’ONU, le Pacte de l’OCI soulève des questions controversées totalement rejetées par la société civile marocaine, les courants modernistes et démocrates, qui ont été au cœur d’un dialogue national sérieux, notamment sur l’interdiction de l’avortement et le Code de la famille ». En clair, un texte controversé et une suite à suivre minutieusement…

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