« Daria », le quatrième long-métrage d’Ayoub Qanir

Avec trois longs-métrages à son actif, tournés en Mongolie, en Islande et au Japon, le réalisateur Ayoub Qanir continue sa quête avec un tournage atypique qui raconte en partie les liens et les conflits géopolitiques entre la Russie et la Tchétchénie des débuts du XXIème siècle, à travers le portrait de « Daria », une femme forte.

Écrivain, réalisateur et producteur américain d’origine marocaine, Ayoub Qanir présente son quatrième long-métrage « Daria » dont la sortie est prévue en 2023. Un film entièrement tourné en Russie et évoquant, à travers le portrait d’une femme forte et mystérieuse, les conflits géopolitiques entre la Russie et la Tchétchénie des débuts du XXIème siècle. « L’histoire du film m’a été proposée, il y a 3 ans, par un écrivain russo-americain qui m’a dressé le portrait d’une femme seule et stoïque, raconte le cinéaste dans un communiqué. Elle repousse son voisinage de villageois qu’elle trouve dérangeant avant qu’un petit garçon d’origine Tchechen, Salambek, trouve refuge dans sa ferme… L’histoire de Daria a tellement de matière émotionnelle, le film met ainsi en relief les tensions entre la Russie et la Tchétchénie. »


Tourné en pleine Russie profonde entre les deux villages modestes Berezay et Bab’ye, le film réunit des acteurs russes de renom comme la comédienne Lyubov Firsova et le comédien Vladimir Kebinovich. Daria raconte l’histoire de deux personnages qui se comblent contre toute attente. Malgré leurs différences et le conflit qui ronge leurs deux nations respectives, ils tombent simplement sous le charme l’un de l’autre. Grâce à cette nouvelle chance, cette renaissance, qu’ils s’offrent réciproquement par le geste et la présence, Daria ravive sa relation avec son fils perdu et Salambek retrouve, quant à lui, sa vraie mère. « Je n’étais pas forcément à la recherche d’un script en Russie, mais je souhaitais un jour pouvoir saisir l’essence d’un pays aussi énigmatique, confie le réalisateur. La Russie est une terre enchanteresse avec une histoire épique et chargée en art, en littérature et en culture. A travers Daria, j’espère mettre en lumière un conflit bien connu se reproduisant et se renouvelant dans notre monde au quotidien, qui pourrait être celui de la guerre en Syrie, des tensions perpétuelles au Moyen-Orient ou même-bien celui d’aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine. Cependant, la merveille de l’histoire de Daria est que le récit s’appuie sur cette même différence sur laquelle le conflit est basé afin d’y faire percer un message universel autour de la famille, de la maternité et de la résilience ».

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