Créer son entreprise : Interview avec Nawal Houti, DG de Brand Factory, conseil en RP et stratégie communication

Quels sont les écueils à éviter quand on veut monter son entreprise ?
Pour garantir un maximum de réussite, il faut commencer par effectuer une étude de marché et rédiger un bon business plan. Il est aussi souhaitable de bien maîtriser les moyens de financement pour ne pas avoir de surprise et assurer un fonds de roulement minimum sur une certaine durée, le temps que la société atteigne sa vitesse de croisière. Enfin, ne pas confondre idée et business effectif : souvent, on peut avoir un excellent projet de création d’entreprise qui s’avèrera irréalisable sur le terrain.

Doit-on nécessairement passer par une étude de marché ?
C’est fortement recommandé. Il y a beaucoup de jeunes créatrices d’entreprises qui occultent cette étape sous prétexte qu’elle est chère. J’en conviens, mais le ministère du Commerce et de l’Industrie, à travers son agence l’ANPME, a mis en place des mécanismes simplifiés pour aider l’entrepreneuriat.  Pourquoi ne pas en profiter ?

Sur quoi faut-il miser pour se faire connaître de la clientèle ?
En premier lieu, la communication, ensuite le réseau. Concernant la communication, elle peut s’avérer très coûteuse pour une entreprise qui démarre à peine et qui n’a pas encore suffisamment de budget pour une campagne publicitaire. Toutefois, il existe aujourd’hui de nouvelles possibilités pour communiquer, notamment à travers les réseaux sociaux via la création d’une page Facebook ou d’un compte Twitter.  Il faut juste savoir les gérer. Les relations presse sont, pour leur part, un moyen de communication efficace et moins onéreux que la publicité.

La conjoncture actuelle est-elle favorable pour démarrer une affaire ?
Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour créer son entreprise. Lorsque l’on croit en soi et en ses compétences, que le projet est bon et que le business plan tient la route, il faut se lancer. Toutefois,  certaines  précautions sont  à prendre, eu égard au secteur dans lequel on investit.

Pour un projet, vaut-il mieux démarrer avec un petit budget ou au contraire, investir une somme importante ?
Tout dépend de l’activité dans laquelle on opère. Les services (conseil, communication…) ne demandent pas de moyens importants mais plutôt un bon réseau. Par contre, la distribution et l’industrie exigent de gros investissements, en particulier pour le foncier, l’achat de marchandises, d’outils de production. Mais dans ce cas de figure, nous passons à une autre dimension de création d’entreprise.

Les délais administratifs sont souvent dissuasifs… Y a-t-il un moyen d’accélérer les processus ?
Aujourd’hui, avec les CRI (Centres Régionaux d’Investissement), les choses vont beaucoup plus vite qu’il y a une vingtaine d’années. Bien sûr, il y a des exceptions, mais les avancées dans ce domaine sont notables.

Quels sont les secteurs les plus lucratifs selon vous ?
Il y a des opportunités à saisir partout. Il suffit d’être bien outillé et bien conseillé. Ceci dit, les femmes investissent plus souvent dans le conseil, la communication, le tourisme, l’informatique. Ce sont des domaines porteurs à condition de savoir innover.

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