L’hépatite C est une maladie facile à déceler.
Faux. Près de 80% des personnes sont asymptomatiques après infection, la période d’incubation étant de 2 semaines à 6 mois. Chez les individus qui présentent néanmoins une symptomatologie aiguë, ils peuvent ressentir de la fièvre, de la fatigue, une baisse d’appétit, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou encore une coloration sombre des urines, mais difficile de faire le lien avec une infection hépatique sans analyse de sang.
Il existe des traitements contre l’hépatite C.
Vrai. Il existe des médicaments dont des génériques au Maroc comme la combinaison Isof et Daclar, du laboratoire pharmaceutique Galenica. Grâce à ce traitement de trois mois, le patient a entre « 40 à 90% de chances de guérison », comme l’a assuré son PDG. Autre traitement existant : une combinaison de génériques dont le SSB 400 fabriqué par le laboratoire marocain Pharma5 et commercialisé à 3 000 DH la boîte, soit entre 50 à 100 fois moins chers que d’autres produits proposés en Europe ou aux Etats-Unis.
Même s’il existe un traitement, l’hépatite C est une maladie incurable.
Faux. La guérison est possible mais dépend de plusieurs facteurs, y compris de la souche du virus et du type de traitement prescrit, comme le met en avant l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Certains traitements donnent des taux de guérison approchant les 95%. Problème, l’accès au traitement reste encore limité même s’il ne cesse d’y avoir des progrès.
L’hépatite C est une maladie très grave.
Vrai. Cette maladie, transmise essentiellement par le sang, peut entraîner une cirrhose et un cancer du foie si elle n’est pas soignée.
Il est possible de se faire vacciner contre l’hépatite C.
Faux. A l’inverse de l’hépatite A et de l’hépatite B, il n’existe aucun vaccin contre l’hépatite C, d’où l’importance de la prévention et du dépistage.