Le réalisateur américano-marocain est sélectionné pour plus de 12 festivals dans le monde avec des prix déjà confirmés dans trois d’entre eux : Venice Film Week pour le meilleur film expérimental , Horsetooth International Film Festival pour Meilleur Film étranger ainsi que Meilleur Film et au WMM Los Angeles pour meilleur Cinématographie sans oublier la nomination au meilleur film au Toronto Arthouse Film Festival. Une consécration pour le réalisateur pour son film « Darkness of Otherwhere ».
Après avoir tourné en Mongolie et en Islande, le réalisateur de « Artificio Conceal » revient avec un film japonais baptisé « Darkness of Otherwhere ». Un film qu’il va puiser dans sa riche cinéphilie puisque depuis tout jeune, il est passionné du monde des mangas et de la culture japonaise. « Je me souviens que je m’empressais de rentrer de l’école, à Casablanca, pour regarder mes mangas préférés, j’étais happé par cet univers, à tout juste 10 ans » confie le cinéaste qui réalise un rêve d’enfant en faisant aboutir ce projet qu’il a mis 4 ans à écrire.
Pour les besoins du film, Ayoub Qanir a fait appel à la meilleure agence d’Asie , Ko Iwagami à l’origine des castings de Deadpool, John Wick ou encore Avengers. Méticuleux et pointilleux, le réalisateur dirige deux grands du cinéma japonais : Lee Murayama, partenaire de Tom Cruise dans Le Dernier Samouraï, et la star montante Mika Hijii de la saga à sensation japonaise Ninja. « Je me considère, humblement, un auteur explorateur. J’admire et apprécie le passage du temps en terme de culture et croyance. J’aime explorer les cultures lointaines qui racontent des histoires et perspectives différentes. C’est pour cela que j’ai voyagé loin , jusqu’à la Mongolie pour mon premier long métrage, et puis en Islande pour mon second pour terminer au Japon pour tourner mon troisième. Je cherche surtout à explorer et à être en immersion avec des systèmes de convictions complètement différents du nôtre » précise Ayoub Qanir convaincu que tout ceci renforce l’acceptation et empathie envers l’autre.
Dans « Darkness of Otherwhere », Ayoub Qanir signe un film expérimental en noir et blanc puissant. Il séduit trois festivals du monde en raflant le prix pour le meilleur film à la Venice Film Week , le prix, du meilleur film étranger et meilleur film à Horsetooth International Film Festival et prix de la meilleure cinématographie au WMM Los Angeles. Le film continue de vivre en festival puisqu’il est en compétition dans plusieurs pays , comme au New York Cinematography Awards à Aarhus Film Festival (Denmark) ou encore au Festival du cinéma indépendant d’Amsterdam ou même au Toronto Arthouse International Film Festival.