Avec le Trophée Tilila, « la pub se rebelle contre les clichés ! »

Porté par le Comité Parité et Diversité de 2M, le Trophée Tilila valorisant l’image de la femme dans la publicité, signe sa deuxième édition sous le slogan « La pub se rebelle contre les clichés ! ». Cette année, trois prix seront décernés et un jury d’exception est attendu composé notamment de l’écrivain Leila Slimani, ou encore de la militante des droits des femmes et ex-présidente de la HACA Amina Lemrini.

L’engouement est là. Après le succès de la première édition, le Trophée Tilila valorisant l’image de la femme dans la publicité, revient avec le plein de nouveautés. En effet, l’initiateur du prix, le Comité Parité et Diversité de 2M, a décidé de récompenser trois spots publicitaires au lieu d’un comme l’an passé, et de rendre hommage à Zahia Tahiri, une personnalité d’envergure engagée en faveur de l’égalité femme-homme. « Le Trophée Tilila s’inscrit dans une démarche globale de 2M engagée depuis plusieurs années  à travers la création du Comité Parité devenu le Comité Parité et Diversité, de la Charte 2M pour la valorisation de l’image de la femme, ou encore de deux plate-formes (expertes.ma et africawomenexperts.com dédiée aux expertes africaines), comme le rappelle le directeur général de 2M, Salim Cheikh lors de la conférence de presse tenue le 24 septembre à Casablanca, avant d’ajouter que « cette année, le nombre de campagnes publicitaires candidates a augmenté, démontrant ainsi l’intérêt de la profession sur cette question. » Et d’enchaîner sur l’objectif ultime du trophée : « Il est d’influencer le processus de fabrication afin que les agences et les créatifs s’interrogent pour trouver le bon équilibre entre un produit et une approche militante ». Un équilibre crucial sachant que les images publicitaires sont répétitives et absorbées, notamment, par la jeunesse…

L’image, une arme redoutable

Après une première présélection, dix spots sont encore en lice et seront départagés le 10 octobre par un jury d’exception composé d’Amina Lemrini, militante des droits des femmes et ancienne présidente de la HACA, de Leila Slimani, journaliste et écrivaine, lauréate du prix Goncourt, de Driss El Yazami, militant des droits de l’Homme et ancien président du CNDH, d’Anouar Sabri, Expert en communication et président de l’association Les Impériales, de Syrine Chérif, experte en communication publicitaire, ainsi que du cinéaste Hicham Lasri. Présent lors de la conférence de presse, ce dernier s’est dit « enthousiaste » par le challenge. Ses critères ? « Ce sera au feeling », répond-il, soulignant que « l’image, avec ses sens cachés et ses différents degrés de lecture, est une arme très puissante. Il est important de se questionner afin de se demander comment donner une certaine idée du monde aux enfants ? Comment leur transmettre des valeurs de manière implicite sans que cela soit forcément intellectualisé ? » Et de lâcher qu’ « il faut être audacieux pour avancer dans la société ». Pour Amina Lemrini, « le processus de sensibilisation est enclenchée depuis plusieurs années notamment via l’article 19 de la Constitution de 2011 en faveur de l’égalité homme-femme, et la charte déontologique des journalistes (…). Mais les stéréotypes étant un produit de la culture patriarcale, le travail mené est un travail de longue haleine ».

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