Quels sont les différents thèmes abordés dans votre dernier album Ibn el Leil, et surtout, dans lesquels le public marocain peut se reconnaître ?
Ibn el Leil traite de plusieurs sujets : des sentiments d’évasion et de deuil, du poids de l’échec en passant par le regret. Le concept de l’album tourne autour de la vie nocturne de Beyrouth, de la préparation, de la procession, de la célébration, du sacrifice et de l’achèvement. Les paroles font aussi référence à la mythologie à travers la terreur et le quotidien, une facette qui peut être conjuguée au présent.
Pouvez-vous nous parler de votre tournée ? A-t-elle un goût particulier ?
Nous avons tourné pendant près de 6 ans et nous pensons que nous sommes au maximum de nos capacités en live, musicalement et visuellement. Pour Ibn el Leil, la tournée a été plus importante. Nous avons fait des concerts dans beaucoup de villes ou de pays où nous n’avions pas encore mis les pieds. Et les spectacles eux-mêmes ont aussi été améliorés. Nous avons développé le visuel avec des artistes, des architectes et des designers du Liban, mais aussi la mise en scène pour créer un véritable voyage musical et visuel qui soit lié par nos chansons.
C’est votre deuxième concert au Maroc. Vous êtes pourtant un véritable phénomène ici. Comment expliquez-vous cela?
Le public marocain nous a soutenu dès le début en effet, mais nous n’avons pas eu la chance de faire autant de concerts que nous le souhaitons. Nous sommes véritablement heureux de revenir et d’y jouer de nouveau.
Vous en êtes à votre quatrième album. J’imagine que vous travaillez sur le prochain. Pouvez-vous nous en dire quelques mots?
Oui, nous sommes revenus en studio. Nous sommes en train de travailler sur un nouveau projet. Nous avons de nouvelles idées, des émotions aussi différentes qui sont vraiment passionnantes pour nous. Mais je ne peux pas en dire davantage, en tout cas, pour l’instant.