« Il n’y a pas de chiffre sur l’autisme », prévient d’emblée Sabah Zemmama Tyal, présidente de l’Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental au Maroc (UNAHM). Les seuls chiffres dont on dispose concerne l’ensemble des handicapés. Aujourd’hui, une minorité de familles arrivent à placer leur enfant dans des classes intégrées ou ordinaires dans des écoles. Pour les autres ? « Ils restent à la maison où ce sont les proches qui s’en occupent, répond-t-elle. Beaucoup de parents sont démunis, isolés, et certains arrivent même à attacher leur enfant parce qu’ils doivent sortir et n’ont pas accès aux solutions de prise en charge. » Car elles ont un coût. « Entre le médecin, le pédopsychiatre,l’