Autisme : la détresse des familles marocaines

Selon l’OMS, un enfant sur 160 présente un trouble du spectre autistique (TSA), plus connu sous le nom d’autisme. Au Maroc, les familles sont livrées à elle-même. Le point avec Sabah Zemmama Tyal, présidente de l’Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental au Maroc (UNAHM), à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation de l’autisme le 2 avril. .

« Il n’y a pas de chiffre sur l’autisme », prévient d’emblée Sabah Zemmama Tyal, présidente de l’Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental au Maroc (UNAHM). Les seuls chiffres dont on dispose concerne l’ensemble des handicapés. Aujourd’hui, une minorité de familles arrivent à placer leur enfant dans des classes intégrées ou ordinaires dans des écoles. Pour les autres ? « Ils restent à la maison où ce sont les proches qui s’en occupent, répond-t-elle. Beaucoup de parents sont démunis, isolés, et certains arrivent même à attacher leur enfant parce qu’ils doivent sortir et n’ont pas accès aux solutions de prise en charge. » Car elles ont un coût. « Entre le médecin, le pédopsychiatre,l’orthophoniste, le kiné, les assistants, les éducateurs spécialisés, on tourne autour de 12.000 DH par mois ». En clair, la situation est alarmante. « Vous savez que certains parents sont tellement à bout qu’ils pensent au suicide ! », lâche Sabah Zemmama Tyal avant de rappeler que « les associations sont là pour se battre avec eux. » Mais elles ne sont pas assez face au nombre de familles qui appellent au secours. Pour les épauler, l’ UNAHM a obtenu les autorisations pour utiliser une application gratuite nommée Tsara, mais est actuellement en recherche de financement pour la traduire. « Cet outil donne des conseils pour gérer des situations particulières et avoir les bonnes réactions face à un enfant autiste, développe la présidente de l’UNAHM. Comme cela, les parents et l’enfant pourront sortir par exemple dans un parc sans problème. » L’intrusion est essentielle, la coupure au monde désastreuse pour ces enfants touchés par ce trouble du développement. « Les avancées scientifiques sont pourtant là pour nous aider à mieux les accompagner, souligne-t-elle. Josef Schovanec est autiste et docteur en philosophie ainsi qu’écrivain français. Je ne dis pas que tous les enfants deviendront comme lui, mais ils peuvent avoir une vie à l’âge adulte à peu près « normale » à la seule condition qu’ils bénéficient d’une prise en charge ».

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