Amour : prête à emporter ?

Libérééée, délivréééée", chante à pleins poumons, la Reine des Neiges, l'héroïne Disney très contemporaine des petites filles. Bonne nouvelle : pour les grandes filles, cela marche aussi ! Pour être en mesure de tomber amoureuse de son prince, il faut lui créer de l'espace dans notre vie et dans notre tête. Faites sauter vos derniers barrages psychiques !

Être ou ne pas être… prête pour aimer : cette « shakespearienne » question ne nous traverse pas toujours l’esprit, occupée que l’on est, à attendre l’âme sœur, ou encore, à vivre les prémisses de la passion, quand celle-ci se matérialise. Néanmoins, ce qu’on oublie souvent, c’est que le tsunami sentimental ne pourra avoir lieu, si un parasitage/ sabotage interne lui fait la peau. Car trop de fantasmes, attentes ou peurs inconscientes risquent, soit de vous conforter dans un célibat non désiré, soit de foirer une belle rencontre prometteuse. Obligatoire : flasher sa carte mère cérébrale et remettre à jour ses vieilles croyances obstructives.

Un futur chéri, écrasé par le cahier de charges :

Quel est le problème ? Le Dartagnan de nos fantasmes est grand, musclé, intelligent, plein d’humour et protecteur. Il est censé avoir une mère cool, nous dépasser de cinq ans maximum, être parfaitement bilingue arabe-français, et ne pas afficher d’obsession pour le foot ou les copains. Du coup, notre cœur, aux pulsions fixes, s’interdit formellement de battre la chamade, si, dans la vie réelle, on rencontre un Dartagnan dégarni ou plus âgé de dix ans ; fut-il tendre et pétri de joie de vivre !

Moi et l’amour : l’amour ne devrait jamais être accolé à une check-list, car il est alchimie, feeling, rencontre de deux âmes, et non pas assemblage de critères empilés les uns à la suite des autres. En effet, difficile de s’abandonner à la séduction, quand on est coincée dans une comptabilité pointilleuse…

On le tient, le futur papa de nos enfants !

Quel est le problème ? Dès qu’on l’a vu, nos hormones ont fait la java, et on s’est imaginée, à son bras, avec un joli baby bump, préfigurant une nichée de marmots. L’horloge biologique qui tourne nous a convaincue qu’il s’agissait de la bonne cible. Erreur fatale : au bout d’un mois de relation, on est passée aux aveux ; et le géniteur potentiel est curieusement passé aux abonnés absents !

Moi et l’amour : en voilà une vision très autocentrée de l’attachement ! Qu’on se le dise, la relation amoureuse ne peut représenter un tremplin pour assouvir une envie de maternité unilatérale. Une forme vague de pression va peser sur l’autre qui peut se sentir piégé. En remettant les choses dans l’ordre, l’équation semble plus cohérente : « je choisis d’être en couple avec toi, parce que je t’aime ; nous faisons ensemble un enfant lorsque ce dernier s’intègrera dans notre projet commun de vie… »

Décidément, je ne m’aime pas :

Quel est le problème ? Des petits complexes physiques pénalisants par ci, un manque patent de confiance en soi, par là ; et hop ! Il a beau nous regarder comme la huitième merveille du monde, on ne croit pas une seconde à sa sincérité totale. En plus de nos doutes secrets, on en rajoute dans l’escalade : « dis-le, que j’ai de grosses cuisses ; je sais que tu le penses » ou « je suis sûre que Leïla du service marketing te séduit à mort avec son assurance. » Catastrophicas ! Il n’y a pas meilleure manière de perdre des points que de mettre le projecteur sur ses fragilités… Il est clair que là, vous lui avez retiré, définitivement, ses œillères !

Moi et l’amour : aime-toi très fort, pour pouvoir aimer en miroir ! Si on n’a pas réglé ses fêlures, on va déformer les rails de la passion naissante et l’entraîner sur les voies de la jalousie, de la justification permanente et d’une demande épuisante de preuves d’affection renouvelées. Torturant pour nous. Lassant pour l’autre.

L’amour va me compléter et/ ou me réparer :

Quel est le problème ? Avec lui, notre moitié, on pense qu’on ne fera, bientôt, plus qu’un : fusionnels et complices. Pire. Le pauvre hère hagard est investi d’attentes invraisemblables : son amour sera, à la fois, source de notre épanouissement personnel, et moyen d’évasion du carcan morne de notre routine. Et s’il peut apporter, avec lui, quelques grammes de ciment, pour colmater nos petites brèches perso, on est preneuse aussi !

Moi et l’amour : l’image du tandem indivisible est belle, mais définitivement peu crédible. Les deux pièces qui vont s’imbriquer parfaitement au niveau de votre puzzle intérieur n’existent pas. Changer de perspective sur le sujet, c’est comprendre, aussi, que ce sont les individualités, avec leurs différences, qui font évoluer un duo. Pensez, alors, à deux mondes qui opèrent des intersections, plutôt qu’à une bulle factice qui se dégonfle dans le pshitt des désillusions… Avec l’amour, on ne boucle pas non plus une boucle, mais on débute une aventure, où il faudra tout construire à deux. Aucun sauveur ou coach de vie, alors, en vue !

 

Suis-moi, je te fuis…

Quel est le problème ? Longtemps célibataire endurcie, on rechigne à renoncer à sa liberté et à son mode de vie de grande plante indépendante. Cupidon a décoché sa flèche, mais on a la hantise de se perdre dans l’autre, d’être obligée d’abandonner certains de ses territoires, voire d’emménager avec son promis. C’est la valse à mille temps. Le lien qui se tend et se distend. L’alternance disparitions (à cause de trop de boulot) / réapparitions (à cause du manque). L’amour qui ne veut pas de statut officiel ou de corde trop serrée autour du cou…

Moi et l’amour : il est beau aussi de se laisser porter vers des contrées que l’on ne connaît pas, de sortir de sa zone de confort. Oui, il n’y a pas d’amour sans prise de risque. D’un autre côté, même sans se projeter, à long terme, on doit partir sur un coefficient minimum d’engagement moral, à offrir à l’autre.

 

Comparaison n’est pas raison…

Quel est le problème ? Traumatisée par la séparation violente de ses parents ou avec un ex, à qui on a sacrifié nos plus belles années, on a une peur intrinsèque de remettre le couvert et de s’exposer à une nouvelle déconvenue. Puis, sans crier gare, l’amour a fini par (re)frapper à notre porte. Et, là, aïe : à la première friction ou scène de ménage avec le new boy friend, on craque le masque, pleure, crie à l’amour trahi…

Moi et l’amour : il n’est point d’amour sans vagues. Des vagues d’émois qui nous bouleversent, mais aussi les eaux troubles de la relation balbutiante, avec ses violons désaccordés et sa partition dysharmonique, parfois. À retenir : la dispute, une fois soldée, permet d’opérer les réajustements nécessaires et constitue un formidable moteur pour faire avancer son couple. Le tout est d’effacer ses anciennes références et de s’abstenir de toute comparaison pour éviter que ses vieux démons ne ressurgissent.

 

 

 

 

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