Alléluia… une Marocaine à la NASA !

A 29 ans, la Casablancaise Asmaa Boujibar tutoie déjà la célébrité. Et pour cause, elle vient d'être admise dans un centre scientifique connu dans le monde entier : la NASA. Pour pénétrer dans ce temple de la recherche, une bonne dose de rigueur et d'abnégation s'imposent.

Asmaa Boujibar, la jeunefemme aux airs d’étudiantestudieuse et chevronnée adécroché, haut la main, sa place danscette prestigieuse entité en étant sélectionnéeparmi des centaines decandidats ; chose qui lui permettra depoursuivre ses recherches dans sondomaine de prédilection : la différenciationdes planètes. Un thème qu’ellechérit depuis sa plus tendre enfance.

Plurielleet singulière…

Au mois de septembre prochain, lafemme de sciences devra quitterl’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand pour s’installer auxEtats-Unis, et plus précisément àHouston, au Texas.“J’avais postulé au NASA PostdoctoralProgram en octobre 2013. Pour ce type derecrutement, il faut proposer un projet détailléet contacter l’équipe de recherche, notammentle chercheur avec qui on souhaitele réaliser pour avoir son approbation”,raconte-t-elle lors d’un point presse. Etde poursuivre : “Il faut aussi avoir publiédes travaux de recherche dans des revuesscientifiques et avoir de bonnes lettres derecommandation des anciens chercheursavec qui on a travaillé auparavant”.

Même si elle ne fait que débuterdans la vie scientifique, son C.V. pétrid’une volonté surdimensionnée alittéralement séduit la commissionde recrutement de la NASA. Selonles témoignages de ses proches, sesenseignants au lycée Lyautey de Casablancalui reconnaissaient déjà songénie et son Q.I. agréablement surprenant.Le baccalauréat en poche,Asmaa s’envole pour la France et décroche,quelques années plus tard,une licence en Sciences de la Terre àl’université Rennes I, un master I surles magmas et les volcans de l’île de tout particulièrement des sciences,mais une fois arrivée à la faculté, ellea compris qu’elle devait emprunterune seule et unique voie, de lui donnerle meilleur d’elle-même et d’enfaire sa raison de vivre.

Que la lumière soit !

C’est donc tout naturellement quenotre chercheuse made in Moroccos’est tracée un si joli chemin en optantpour la carte de l’originalité.Partant de ce principe, elle aspire àcontinuer sur sa lancée.

Asmaa ira rejoindre son compatrioteKamal Oudghiri qui a aussi réaliséson rêve : fouler le sol de la NASA.”

la Réunion et un master II en laboratoireà Clermont-Ferrand. “En cemoment, je me prépare à soutenir unethèse de doctorat en planétologie surla formation et la différenciation desplanètes au Laboratoire Magmas etVolcans (LMV) de l’université Blaise-Pascal”, précise-t-elle à France 24.Autant dire que le parcours de lachercheuse n’a jamais été terre-àterre.Adolescente, Asmaa s’entichait Quand bien même elle hésiterait àretourner en France, elle ne pourrapas couper le cordon avec son cercled’enseignants et de confrères de cepays du globe. Autre bonne nouvelle :à Houston, elle ira rejoindre son compatrioteKamal Oudghiri qui a réussià réaliser lui aussi son rêve : fouler lesol de la NASA…Voici donc où peuvent mener lesrêves d’enfant ! â—†

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