Addictions…

Les béquilles sur lesquelles on s'appuie pour rendre la vie moins insupportable sont souvent celles qui vous reviennent, dans un second temps, dans la figure. Plongée dans l'enfer des addictions dont on n'arrive plus à sortir...

Stress de la vie et détente artificielle :

La vie moderne, qui est loin d’être un long fleuve tranquille, génère stress et angoisses variées. Toujours moins de temps, moins d’argent et plus de contraintes : ce pessimiste constat n’échappe à personne, et chacun essaie d’y remédier comme il peut, recherchant des plages de bien-être, en réponse au mal d’époque. Le terrain tourmenté devient dès lors un terreau idéal pour le développement de toutes sortes d’addictions, qui y poussent comme des champignons. Addiction = reproduction à l’infini d’une sensation de prime abord agréable, mais qui finit par vous entraîner dans un cercle vicieux infernal d’augmentation progressive des doses, avec une accoutumance tenace et ancrée dans la mémoire de l’individu, prenant en otage sa liberté et son choix d’arrêter.

Allant jusqu’à induire des lavages de cerveau puissants et détergents au niveau de la pensée : “Je ne serais plus moi si je me résous à me passer de ce factif prolongement”. La tristement célébrissime cigarette et sa bouffée apaisante de monoxyde de carbone en est la preuve ultime, mais de nouvelles addictions sont en marche. Outre fumer pour se calmer ou communiquer, on commence à boire pour oublier ses soucis et retrouver un semblant de vie sociale pleine de peps. On se shoote aux  amphétamines pour carburer au boulot, on avale des antidépresseurs sans réelle indication pour avoir l’air béat et crétin, quelles que soient les circonstances. On se persuade bientôt que se rouler un joint avant de dormir est la seule manière efficace pour se glisser dans les bras ouateux de Morphée. Et ces mauvaises habitudes ne sont plus l’apanage d’une poignée de borderline, élitistes et blasés, qui se livrent entre eux à un jeu d’autodestruction cynique. Un certain effet mode doublé de notre penchant à imiter les autres, concourt aussi à faire tomber les uns et les autres dans le filet pernicieux.

En manque de repères dans un système de valeurs de plus en plus matérialiste, on cherche refuge dans les paradis artificiels, pour cohabiter avec sa solitude interne ; sans se douter un instant qu’il deviendra vite impossible d’interrompre le cycle de la machine programmée sur le mode essorage final ! A méditer : les gens qui ne tombent pas dans l’addiction sont souvent ceux qui ont fui le premier contact… â– 

 

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