“Achoura” de Tallal Selhami en salle le 12 octobre (photos)

L'avant-première du film Achoura, la nuit du destin du réalisateur Talal Selhami a eu lieu vendredi soir à l’Institut français de Casablanca. Le film qui sera en salle à partir du 12 octobre, est soutenue par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).

« Achoura : la nuit des enfants » sort au cinéma au Maroc le 12 octobre. Premier film fantastique marocain, le réalisateur Talal Selhami avait pour ambition d’offrir un film de genre au Maroc, pour donner au public marocain une autre expérience cinématographique. “Même si le Maroc peut se targuer d’avoir une Histoire du cinéma, il reste cependant jeune, les préjugés sur les façons de faire sont encore peu nombreux. Le cinéma au Maroc est donc encore un laboratoire d’expérience qui pourrait laisser encore le champ libre aux différents genres d’exister. En ce sens, il est plus que jamais possible  aujourd’hui  d’offrir  au  public  marocain  d’autres  expériences cinématographiques,  des  polars,  des  films  d’horreur,  des thrillers, et pourquoi pas un jour des westerns. C’est une opportunité formidable et il serait dommage de ne pas la saisir” assure le réalisateur.

Ainsi, Achoura raconte l’histoire d’un Djinn, qui pendant une fête religieuse aux mœurs bien propre au pays (nous marocains, on a un lien particulier avec cette fête et on a tous des souvenirs d’enfance), s’empare des plus jeunes afin de les dévorer. C’est d’une certaine façon, selon le réalisateur, un moyen d’évoquer l’avenir trouble des générations d’adulte à  venir.  « Parce que nous n’accordons peut-être pas assez d’importance à l’enfance, trop  préoccupés  par  nos  problèmes  d’adultes.  Dans Achoura les enfants essayent de survivre, en préservant ainsi leur innocence. Dans ce sens, la créature d’Achoura n’est autre que l’allégorie de l’âge adulte qui dévore l’enfance et engendre ainsi des êtres troublés. L’enfance et la perte de l’innocence sont des sujets qui hantent quasiment tous mes projets en développement ».

Porté par un beau casting formé par Younes Bouab, Sofiia Manousha, Ivan Gonzalez et Omar Lotfi, le film est riche d’une image travaillée, d’une lumière distinguée et d’effets spéciaux maitrisés.  “Le cinéma fantastique permet de contourner  les  tabous,  d’exposer  des  faits,  de  titiller l’inconscient du spectateur, il est donc, pour les auteurs, un outil d’expression formidable. Quand il est bien fait, ce cinéma fait appel aux allégories et métaphores pour exprimer ses propos.  Sa diffusion est large, car  la  peur  est  un  sentiment  universel. Le monde arabe a sa carte à  jouer  de  par  son  effervescence  actuelle,  mais  aussi  parce que la culture et encore riche de contes, mythes et légendes, pour l’instant, pas tout à fait exploités”.

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