À TABLE !

Depuis le 1 er janvier, la "Maison Blanche" a laissé place au restaurant bar lounge "Le 25 Casablanca". Est-ce que ça vaut le détour ? On a testé pour vous, incognito...

L’ambiance

Ce restaurant, tout de blanc, d’argent et d’or ne peut que ravir les férus de décoration. Marbre, miroirs, luminaires, chaises… ici, tout a été pensé et façonné par un maître : Christophe Pillet. L’endroit est scindé en deux espaces bien distincts : du côté de l’entrée, un bar interminable, et plus en re-trait, une vaste salle, chic et épurée. En guise de sas entre les deux, les vitrines des caves laissent apercevoir une multitude de bou-teilles de vin et autres spiritueux qui font aussi l’identité de ce bel établissement. A peine le pas de la porte franchi, on est tout de suite happé par l’atmosphère singulière du lieu. La clientèle est plutôt hétéroclite : amis, businessmen, couples, familles…, et l’ambiance est bonne. Arrivée un peu tôt dans une salle quasi vide, j’ai été étonnée de voir la rapidité avec laquelle les nom-breuses tables ont trouvé leurs hôtes. Petit bémol cependant : le volume de la musique (type chill out), un peu fort à mon goût. Mais l’avantage, c’est qu’on n’entend pas la conversation de la table voisine !

Le service

Le service est incontestablement l’un des points forts du “25 Casablanca”. Le personnel est souriant, avenant et dis-ponible. Je me suis même amusée à poser des “colles” au sujet de la composition de certains plats et le serveur a été capable, dans le moindre détail, de m’énumérer les ingrédients et la façon dont ils sont cui-sinés. Le temps d’attente et très correct. L’entrée m’a été servie 20 minutes après avoir passé commande, tout en sachant que des amuse-bouches sont offerts pour patienter. En bref, le service est tout bon-nement irréprochable. Un fait assez rare pour être souligné !

Le repas

En attendant ma commande, j’ai donc eu l’occasion de déguster deux délicieux amuse-bouches : des petits choux au fromage et une crème de céleri tout simplement exquise. Un avant-goût qui m’a tout de suite donné envie de découvrir la suite !En entrée, j’ai choisi le“Caviar d’auber-gine, roquette, parmesan et crevettes cuites”(150 DH). Plusieurs sortes de pain sont proposées : pavot, mini-baguette à l’an-cienne, sésame, olives…Au fil de la dégustation, je dois avouer avoir un peu déchanté. Le dressage m’a paru sommaire, et les saveurs annoncées n’étaient pas vraiment au rendez-vous. Au Maroc, le caviar d’aubergine, ou za3louk, est un plat épicé, plein de saveurs. Celui du “25 Casablanca” était fade, sans relief. Les cre-vettes n’étaient pas marinées, simplement cuites à l’eau, je suppose. Le parmesan ? Je n’en ai pas vu la couleur ! J’ai même pensé qu’il avait été oublié mais le serveur m’a af-firmé qu’il était à l’intérieur du caviar. Trop peu présent dans ce cas. Au final, seule la roquette, à la saveur piquante et poivrée, a éveillé mes papilles dans cette entrée. Pour la suite, j’ai opté pour le “Filet de bœuf Rossini, pommes Rösti et sauce périgour-dine”(240 DH). Le mode wde cuisson a été fidèlement respecté (à point+) à l’intérieur comme à l’extérieur de cette pièce de bœuf très généreuse. J’ai pu retrouver tous les cri-tères d’une bonne viande : goût, tendreté, juto-sité… La sauce périgourdine était savoureuse et se mariait parfaitement avec l’ensemble. L’autre bonne surprise, c’est la tranche de foie gras frais qui était poêlée, en lieu et place de la vulgaire tranche de “pâté” de foie gras servie dans de nombreux établissements. Un plat copieux, savoureux… réussi, tout simplement !

Les plus :

â—†les plats sont cuisinés uniquement avec des produits frais.â—†le service et l’accueil.â—†un choix étourdissant de vins français et marocains.

Les moins :

â—†la décoration quasi identique malgré le changement d’enseigne, manque d’identité propre.â—†les prix un peu élevés. â—†

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