Manque de liberté, conditions « inhumaines », surexploitation … 500 femmes migrantes ont osé parler de leur vie de travailleuses domestiques. Elles ont été interrogées par l’association Afrique Culture Maroc (ACM) qui a réalisé une enquête sur le sujet. Des femmes, éparpillées dans 5 régions du pays, qui « en plus du caractère informel de leur profession, souffrent de vulnérabilité liée à leur présence en tant qu’étrangères au Maroc, ce qui profite à leurs employeurs. » Le point en 4 chiffres.
– 37 % des femmes interrogées sont en situation irrégulière.
– 35% touchent moins du SMIG et 45% entre 1 600 et 2 000 DH.
– 53% de ces travailleuses domestiques se sont vues imposer des heures supplémentaires, et ce, sous la contrainte.
– 54 heures, c’est le nombre d’heures effectuées chaque semaine par ces femmes, alors que la durée hebdomadaire de travail est de 44 h.
A la vue de ces chiffres, l’association appelle donc à des actions fortes pour que ces femmes soient tout simplement respectées à leur juste valeur.