De Zagora à la scène internationale, Majid Bekkas a bâti un pont sonore entre les traditions ancestrales du Gnaoua et les harmonies du jazz, du blues ou des musiques du monde. Pionnier du « Gnaoua Blues », il revient dans cette interview sur les grandes étapes de son parcours artistique, marqué par la curiosité, la transmission et l’ouverture.
Pour lui, la fusion n’est pas un effet de mode, mais un prolongement naturel de l’esprit gnaoui : un art de la rencontre, de l’écoute et de l’improvisation.
Et si la présence croissante des femmes sur scène bouscule les codes, elle incarne aussi, selon lui, une évolution positive et nécessaire. Avec bienveillance et conviction, Majid Bekkas affirme : « Voir des femmes gnaouies, ça fait plaisir.