Hanout Boutique : Un vent de fraîcheur souffle sur la mode

Les créations de Hanout Boutique puisent leur essence ans les ruelles, les couleurs et les matières de Marrakech, ville d’origine de la créatrice Meriem Nour. Zoom sur une griffe qui a des allures de grandes marques.

Meriem Nour est tombée très jeune dans le chaudron de la couture au contact de sa mère et de ses sœurs couturières. Mais c’est dans la capitale londonienne qu’elle affine son regard et façonne sa vision. Son passage au sein de la prestigieuse Central Saint Martins lui ouvre les portes d’un univers cosmopolite, où elle côtoie des talents venus des quatre coins du monde. Elle y découvre l’esthétique anglaise, audacieuse, structurée, libre. Une influence marquante que l’on retrouve dans l’ADN de sa marque Hanout Boutique. “C’est en Angleterre que j’ai découvert la mode Punk dont je me suis inspirée pour créer ma marque”, explique-t-elle, un brin nostalgique de cette époque. Le nom Hanout, qui signifie “boutique” en arabe mais aussi en hébreu et en arménien, est né d’une anecdote pleine de tendresse. Lorsque ses enfants, encore petits, lui demandaient souvent où elle allait, Meriem répondait: “Je vais au Hanout.” De cette simplicité affectueuse est née une marque raffinée aux allures bohème chic dont la signature stylistique est sans aucune doute une mode haute en couleurs et décomplexée. Une esthétique créative qui a pour ambition de partir à la conquête du monde.

Inspiration seventies
Hanout fonctionne au rythme des saisons, avec deux collections par an, chacune pensée comme une immersion dans un univers purement féminin.
La dernière en date, intitulée Leila, est une ode à une femme moderne, libre, qui navigue entre Marrakech et l’Europe. Meriem a imaginé pour elle une garde-robe à la fois ancrée dans les textures et les couleurs mais aussi ouverte sur le monde. “Je m’inspire énormément des seventies. Cette époque incarne pour moi une mode aux silhouettes très éclectiques, avec des influences allant du hippie, au disco en passant par la mode punk”, explique la designer. Les créations de Hanout s’inspirent des ruelles, des couleurs et des matières de la médina de Marrakech. Meriem se nourrit aussi de musique et d’art. Son obsession du moment ? Malik Djoudi, chanteur et compositeur dont l’univers sonore inspire les coupes, les matières et l’attitude de ses pièces.

Véritable esthète, Meriem s’inspire de la peinture, de l’architecture et de la photographie contemporaine : chaque collection est traversée de références artistiques subtiles. Chez Hanout, les pièces ont aussi des noms féminins. “La robe Alexia au décolleté plongeant fait partie des incontournables, le chemisier Karima plissé est aussi un classique et enfin le pantalon Dina aux allures de patte d’éléphant large font partie de ces pièces iconiques à avoir dans son dressing”, conseille la créatrice. La marque réussit le pari de sublimer la femme avec audace et empowerment, en distillant une esthétique couture assumée, colorée, pensée pour toutes les morphologies. “Chez Hanout, nous aimons sublimer tous les corps”, assure Meriem dont le rêve est d’habiller toutes les femmes de façon fun et créative. Hanout est une marque qui raconte des histoires de femmes, pour les femmes, avec une sensibilité à la fois intime et universelle.


Au-delà d’être une maison de mode contemporaine, Hanout propose une vision de la femme d’aujourd’hui : consciente de ses racines, tournée vers le monde, et libre de jouer avec les codes pour mieux affirmer son style. Ce parti-pris a permis à la marque de rencontrer un joli succès mais aussi de prendre part à différents salons tel que le Coterie à New York ou encore le Who’s Next à Paris. Meriem Nour voit grand, et caresse le rêve de voir sa marque devenir “l’ambassadeur de la mode marocaine dans le monde.” Mais en attendant, la marque est présente au sein de deux boutiques à Marrakech mais aussi au Royal Mansour de Marrakech, au Beldi Country Club et à l’hôtel El Fen. 

 
Après des mois d’incertitude, la situation administrative en France de la chanteuse marocaine Meryem Aboulouafa a enfin été régularisée. Elle
Pour leur entrée en lice au Championnat du monde de taekwondo U21 à Nairobi, les Marocaines Nezha Elaasal et Imane
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a lancé son nouvel assistant virtuel intelligent "Goul-IA" (« Dis-moi »).
À quelques mois du Mondial 2026, les délais d’attente pour un rendez-vous de visa américain au Maroc passent de dix
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4