Invitée par La Vie Eco le 26 janvier pour la table ronde sous le thème «Inflation, croissance, contraintes sociales… Comment sera l’année 2023 ?», la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a soutenu que l’économie structurée et le système de création de valeur et de croissance ont permis au Maroc de faire face aux crises successives.
« Le dynamisme économique de notre pays nous place extrêmement bien au niveau des investissements étrangers, grâce notamment à l’entrée en vigueur de la Charte de l’investissement et l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, a-t-elle souligné devant un parterre de décideurs et d’opérateurs économiques. C’est un momentum à ne pas perdre. Il est important que tous les outils soient mis en place pour accompagner cet effort ».
Lors de la conférence, la ministre a notamment indiqué qu’ « outre les investissements productifs au niveau financier, il y a des investissements avec des impacts à moyen terme qui font partie des choix stratégiques de l’Etat notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation », exhortant les opérateurs du secteur privé à envisager des investissements dans ces domaines qui affectent de nombreuses dimensions du développement.
A ses côtés durant cette conférence, Mehdi El Fakir, économiste spécialisé dans l’évaluation des politiques publique, Moncef Derkaoui, directeur des Études et des prévisions financières et Mehdi Tazi, vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Ce dernier a, pour sa part, soutenu que « l’économie marocaine est capable de se relancer en 2023, car en dépit du contexte mondial, on a des chantiers structurants, tels que la généralisation de la protection sociale, la réforme fiscale, la réhabilitation du système de santé, la promotion de l’investissement et l’intégration du secteur informel », appuyant que les opérateurs privés sont appelés à investir dans ces projets au même titre que l’Etat afin d’élever le niveau social de l’ensemble des Marocains.