Leadership féminin : l’ONU tire la sonnette d’alarme

Pour atteindre une parité dans les décisions politiques du plus haut niveau, il faudra que le monde attende au moins 130 ans, c’est ce que nous révèle une étude publiée récemment par l’ONU.

A travers le monde, les femmes semblent toujours tenues en marge de la sphère politique. Bien que le renversement des politiques et pratiques discriminatoires ne soit pas impossible, plusieurs facteurs continuent de le freiner. Et les raisons de cette faible participation des femmes sont multiples ; il s’agit des pratiques culturelles discriminatoire, de l’accès bien plus faible que les hommes à une éducation, à des soins de santé ainsi qu’à des ressources de qualité, etc.

Une faible participation

Selon une étude publiée récemment par l’ONU sur le leadership et la participation des femmes à la vie politique dans le monde, à partir du 19 septembre 2022, 13 pays seulement ont une femme comme chef d’État, et seulement 15 pays ont une femme comme chef de gouvernement. A ce rythme, il faudra attendre 130 ans pour que la parité dans les décisions politiques du plus haut niveau soit atteinte. Car avec une augmentation annuelle de seulement 0,52 point de pourcentage, la parité entre les sexes dans les postes ministériels ne sera pas atteinte avant 2077.

À l’échelle mondiale, l’étude de l’ONU recense 24 États dans lesquels les femmes représentent moins de 10% des parlementaires dans les chambres basses ou uniques, y compris trois chambres basses/uniques sans aucune femme. La parité entre les sexes dans les instances législatives nationales ne peut malheureusement pas être atteinte avant 2063.

Toujours d’après ladite étude, les données de 136 pays indiquent que les femmes constituent près de 3 millions (34%) des membres élus dans les organes de délibération locaux. Seulement deux pays ont atteint 50%, et 20 autres pays comptent plus de 40% de femmes au sein de l’administration locale.

Des variations régionales sont également notées pour la représentation des femmes dans les organes délibérants locaux, en janvier 2022 : Asie centrale et du Sud, 41 pour cent ; Europe et Amérique du Nord, 36%; Océanie, 32%; Asie de l’Est et du Sud-Est, 28%; Amérique latine et Caraïbes, 25%; Afrique subsaharienne, 25%; Asie occidentale et Afrique du Nord, 18%.

« Il est de plus en plus clair et établi que le leadership des femmes dans les processus décisionnaires politiques les améliore. […] Les femmes font preuve de leadership politique en faisant abstraction des allégeances politiques par le biais de caucus de femmes parlementaires et en défendant les questions d’égalité des sexes, telles que l’élimination de la violence basée sur le genre, le congé parental et les services de garde d’enfants, les pensions, les lois sur l’égalité des sexes, et la réforme électorale », conclut l’étude.

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