Fatima Zahra Qanboua : “Mes rôles reflètent une image positive de la femme”

Fatima Zahra Qanboua représente la nouvelle génération d'artistes ayant opté pour le monde du spectacle après des études académiques. Au cœur de son parcours se trouve la “passion”, incarnée à travers son rôle de “Nadia” dans la série “Dar Nsa”.

Parlez-nous du rôle que vous incarnez dans la série “Dar Nsa” ?

Je tiens le rôle de Nadia, la fille aînée de Amina, confrontée à des défis personnels difficiles. Ce personnage a exigé de moi un investissement émotionnel important. Avant de commencer le tournage, j’ai consacré beaucoup de temps à me préparer. Comme vous le verrez, j’adopte l’accent du nord, que j’ai appris en vivant à Tanger pendant quatre mois. De plus, j’ai également appris l’espagnol, car Nadia a vécu en Espagne pendant dix ans. Je dois avouer que j’ai eu des appréhensions au début, car ce rôle représentait un défi important pour que son interprétation soit réussie.

Votre collaboration précédente avec la scénariste et réalisatrice Samia Akariou a-t-elle simplifié votre travail sur la série ?

Travailler avec Samia Akariou et Nora Skalli a été une expérience extrêmement positive pour moi, à la fois sur le plan professionnel et personnel. Travailler avec elles m’inspire un sentiment de confort et d’harmonie, et je suis moins encline à prêter attention aux opinions extérieures. Pour moi, il est essentiel de collaborer avec une équipe avec laquelle je partage une connexion et une compréhension mutuelle. 

Je crois fermement qu’il est naturel de s’entourer de personnes qui nous motivent à donner le meilleur de nous-mêmes et à contribuer à un travail de qualité. Mais cela ne signifie pas que je refuse de participer à des projets où je ne connais personne. Au contraire, c’est une opportunité pour moi de découvrir de nouveaux talents dans le domaine de l’écriture, de l’interprétation, de la production et de la réalisation. Ceci élargit mes horizons artistiques et me permet d’explorer différentes approches pour choisir celle qui me convient le mieux.

Y a-t-il une différence entre collaborer avec une réalisatrice femme et un réalisateur homme ?

Pour moi, le genre n’a pas vraiment d’importance. Ce qui compte, c’est de travailler avec un artiste passionné et humain. Cependant, travailler avec Samia Akariou en tant que réalisatrice est une expérience spéciale. Il y a une certaine complicité entre elle et moi, ce qui rend le travail confortable. C’est une personne que j’apprécie beaucoup, et cela apporte une touche unique à notre collaboration. Sa manière de travailler est douce et bienveillante, un peu comme une mère sur le plateau.

Est-ce que le féminisme influence vos choix artistiques ?

Je m’assure que mes rôles reflètent une image positive des femmes en général. Mon objectif principal est de promouvoir les droits des femmes, de sensibiliser et d’éduquer, et ne jamais dénigrer la femme. Il est aussi important de noter que les chaînes de télévision qui produisent des contenus s’efforcent également de présenter les femmes de manière positive et interviennent à divers stades de la création des œuvres dramatiques.

La 3ème édition du Salon Auto Occasion se déroule du 10 au 15 octobre à Casablanca promet une expérience inédite
La 24ème édition de la Semaine de la Langue Italienne dans le Monde se tient à Rabat du 14 au
De la créativité, de l’émotion et de l’audace. C’est ce qui a marqué la cérémonie de remise des prix de
La Tbourida, cet art équestre ancestral, fascine par la synchronisation parfaite des cavaliers et la puissance des charges. Au cœur
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4