Si l’été est souvent associé à la légèreté et à la perte de poids, les saisons froides, elles, poussent bien souvent la balance dans l’autre sens.
Lorsque les températures chutent, notre corps doit travailler davantage pour maintenir sa température interne à 37°C. Cette adaptation naturelle, appelée thermorégulation, nécessite une dépense énergétique plus élevée, ce qui augmente naturellement la sensation de faim. Le corps cherche alors des aliments plus caloriques, souvent riches en glucides ou en matières grasses, car ils fournissent une énergie rapide et durable pour lutter contre le froid.
Le manque de lumière joue aussi un rôle important. En hiver, la baisse de l’ensoleillement réduit la production de sérotonine, l’hormone qui régule l’humeur. Pour compenser, beaucoup de personnes se tournent inconsciemment vers des aliments sucrés ou réconfortants, qui procurent un sentiment de bien-être immédiat.
À cela s’ajoute un mode de vie plus sédentaire. Les journées courtes et le froid découragent souvent l’activité physique, ce qui favorise encore davantage la prise de poids.