Mercredi 1er octobre, à l’occasion de la troisième journée de la Fashion Week parisienne, la maison Tom Ford a dévoilé son très attendu défilé printemps-été 2026. Le lieu : le Pavillon Vendôme, baigné dans une atmosphère crépusculaire, où l’élégance flirte avec le mystère. À 19h tapantes, les projecteurs s’allument. La scène est posée.
Dirigée par le styliste Haider Ackermann, cette collection propose une lecture cinématographique de la mode. “Je leur ai dit que je voulais qu’ils séduisent. Ils sont conscients qu’ils séduisent, mais ils agissent comme s’ils n’en étaient pas conscients, c’est tout un jeu”, confie Ackermann dans les coulisses au micro de Vogue Runway. Ce “jeu d’acteurs” s’exprime dans les gestes, les postures, mais aussi dans la conception même des silhouettes.Le vestiaire présenté est une véritable performance visuelle. Des pièces en fil de fer sculptent les corps avec précision, des robes asymétriques flottent comme si elles défiaient les lois de la gravité, tandis que des pantalons en satin, vert néon, rose poudré ou menthe glacée, apportent une touche de provocation pop. Le tout baigne dans une sensualité assumée, ancrée dans un esprit maximaliste des années 80, revu à travers le regard affûté du créateur.