C’est une année qui s’achève au Maroc sous le signe du défi, de l’enchantement et d’une forme d’accomplissement collectif.
Quelles que soient les sensibilités de chacun, un temps fort s’impose à tous : la Coupe d’Afrique des Nations, que notre pays accueillera entre décembre 2025 et janvier 2026. Un événement continental, mais de portée résolument mondiale, tant par son ampleur que par l’attention qu’il suscite.
Au-delà de son prestige sportif, cette édition – promise à être l’une des plus spectaculaires de l’histoire de la CAN, que ce soit en matière d’organisation, d’affluence, d’attractivité ou d’investissement – consacre surtout le positionnement international du Maroc et son rayonnement grandissant. Elle vient confirmer ce que le monde observe depuis plusieurs années : un pays engagé dans un élan de progrès constant, qui inspire la confiance et impose le respect.
Le Maroc démontre, inlassablement, sa capacité à relever les défis, à honorer ses engagements et à se hisser au niveau des grands rendez-vous globaux. Aux plans économique, politique, social ou culturel, les avancées enregistrées ne relèvent ni du hasard ni de l’exception. Elles s’inscrivent dans une trajectoire lisible, patiemment construite, adossée à une vision de long terme et à des objectifs durables.
Si l’année écoulée reste marquée par des exploits sportifs qui ont ému et rassemblé, elle aura aussi été portée par une dynamique générale remarquable: des chantiers structurants menés à terme ou engagés; des réformes audacieuses ; une attractivité touristique inédite ; une vitalité sociale qui confirme l’aptitude du pays à écouter, dialoguer et progresser; des fondamentaux nationaux solides, garants de stabilité et de continuité.
À l’aube d’une année nouvelle, cette énergie collective raconte un pays qui avance avec assurance, fidèle à sa vocation de progrès, prêt à embrasser les horizons prometteurs qui se dessinent.
Mais le progrès ne se mesure pas uniquement aux indicateurs de performance : il se lit aussi dans les comportements, les aspirations et les transformations silencieuses de notre société. La CAN, par exemple, sera, au-delà d’un événement sportif, un révélateur social, un miroir de notre disposition à faire corps, à accueillir, à vibrer ensemble.
Ces grands rendez-vous ont ceci de particulier qu’ils dévoilent ce que les chiffres ne captent pas : les élans collectifs, les gestes de solidarité, l’envie sincère de montrer le meilleur de nous-mêmes. Ils racontent une cohésion réelle, souvent discrète, mais profondément ancrée.
Cette dynamique se manifeste d’ailleurs dans bien d’autres domaines. Elle s’exprime dans un rapport renouvelé à l’élégance et au raffinement, où l’on privilégie désormais l’expérience, la qualité et l’authenticité. Ce mouvement, discret mais significatif, traduit l’évolution du regard que les Marocains portent sur leur propre modernité.
Il témoigne d’une société plus sûre d’elle, mieux ancrée dans son identité, et prête à inventer de nouvelles formes d’excellence.