Les données montrent que les adolescents sont les plus touchés, avec 20,9 % d’entre eux souffrant de solitude chronique. La solitude augmente aussi de 30 % le risque de maladies cardiovasculaires, tout en favorisant anxiété, dépression, troubles cognitifs et difficultés scolaires ou professionnelles.
Les pays à faible revenu enregistrent les niveaux d’isolement les plus élevés, mais toutes les catégories sociales ne sont pas épargnées. Les seniors, les personnes handicapées, les migrants, ou encore les minorités ethniques figurent parmi les groupes les plus vulnérables.
L’OMS rappelle également que si les preuves de causalité directe restent limitées, les indices sont « forts » : stress chronique, comportements à risque, détérioration de la santé mentale… la solitude crée un véritable cercle vicieux.
Face à ce constat, les experts appellent les gouvernements à faire de la lutte contre la solitude une priorité, en développant des politiques de prévention et des initiatives favorisant la connexion sociale.