Organisé par l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cet atelier international vise à mettre l’accent sur les initiatives marocaines et celles des autres pays membres, notamment en matière de reconstitution et de réhabilitation des forêts post-incendie.
Cet atelier, qui se poursuit jusqu’au 15 février, s’inscrit dans le cadre du programme de coopération internationale de l’ANEF, initié en partenariat avec le Comité de la FAO chargé des questions forestières méditerranéennes (Silva Mediterranea) et le Réseau des feux de forêts pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord (NENEFIRE).
Cet événement marque le premier rassemblement officiel des membres du réseau NENEFIRE, présidé par le Maroc, en présence de représentants du réseau international (Global Fire-Hub), spécialisé dans la lutte contre les incendies de forêts.
Pour Abderrahim Houmy, directeur général de l’ANEF, ce conclave, auquel participent plus de 18 pays, offre une occasion d’échanger des expériences et d’initier une réflexion collective sur la gestion des incendies de forêts, qui représentent non seulement un danger pour les ressources naturelles, mais aussi une réelle menace pour les populations locales.
Au programme de cet événement figure, notamment, une visite de terrain prévue jeudi dans la province de Tanger, où les participants auront l’occasion de découvrir de près les techniques et stratégies adoptées par l’ANEF pour restaurer et valoriser les écosystèmes forestiers affectés.
Dans un contexte marqué par le changement climatique, cet atelier se veut une plateforme de réflexion sur les défis croissants posés par les incendies de forêts. Il relance également le débat sur le renforcement des capacités locales pour assurer une gestion durable et résiliente des écosystèmes forestiers.