Composée de mères investies pour l’inclusion de leurs enfants, l’AMT21 alerte sur l’impact de mots tels que “handicap mental”, “handicapé” ou encore “en situation de handicap” sur la perception sociale, la santé mentale et physique des personnes concernées. Ces “étiquettes stigmatisantes” entraînent, selon l’association, des effets psychologiques lourds : repli sur soi, perte d’estime, colère, voire troubles somatiques comme l’anxiété chronique ou certaines maladies auto-immunes.
L’AMT21 propose d’adopter une terminologie plus juste et inclusive, telle que “personnes avec diversité fonctionnelle”, déjà en usage dans plusieurs pays. « Ces mots ne décrivent pas une réalité, ils la fabriquent », insiste Dr Nezha Iraqi, présidente de l’association. Une démarche qui ne se limite pas à la trisomie 21, mais concerne toutes les personnes dont les particularités fonctionnelles doivent être reconnues avec dignité et respect.