Passant de 244 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2000 à 72 décès en 2020, ce taux reflète, selon Amine Tahraoui, ministre de la Santé et de la Protection sociale, l’engagement du Maroc en matière d’encadrement médical, notamment en gynécologie-obstétrique.
Afin de continuer sur cette lancée, la tutelle entend mettre les bouchées doubles en ouvrant des postes dans le but de former des médecins spécialistes à titre contractuel, à la faveur de concours de résidanat organisés chaque année.
Selon un rapport des Nations Unies, publié en 2023, les décès maternels évitables sont principalement causés par hémorragies graves, l’hypertension artérielle, les infections liées à la grossesse, les complications des avortements à risque et les affections sous-jacente pouvant être aggravées par la grossesse à l’instar du VIH et le paludisme.
In fine, Amine Tahraoui a fait part de la volonté de son département de renforcer annuellement les hôpitaux publics, et ce, en les dotant de différentes spécialités vitales. Le but étant de garantir la continuité des prestations de santé et faire valoir le droit de tout un chacun à des soins de qualité.