La Conférence mondiale des femmes parlementaires de l’Union interparlementaire vise à promouvoir l’égalité femmes-hommes au sein des parlements, à analyser les politiques pionnières en la matière et à débattre des défis auxquels les femmes font face en politique.
À cette occasion, Drude Dahlerup, professeure à l’Université de Roskilde (Danemark) et experte en genre et politique, a souligné les efforts du Maroc pour garantir une présence féminine significative au parlement. Grâce à un système de quotas, une soixantaine de femmes ont été élues sur des listes nationales qui leur sont exclusivement réservées. De plus, un registre spécial a également été mis en place pour encourager la participation des jeunes et promouvoir la parité.
«Cette approche a permis à de nombreuses jeunes femmes d’accéder directement à des sièges parlementaires, témoignant d’une forte volonté politique d’améliorer la représentation féminine et d’impliquer les nouvelles générations dans la vie publique», a précisé Drude Dahlerup. Elle a ajouté que le Maroc constitue un modèle en matière de renforcement de la participation politique des femmes, grâce à un système évolutif visant à accroître leur présence au sein des institutions législatives.
Le Maroc est représenté à ce conclave mondial par une délégation parlementaire composée des députées Laila Ahl Sidi Mouloud, représentante du Rassemblement national des indépendants (RNI), Nadia Bensedfa, représentante du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Aisha El Karji, représentante de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), et Hind El Ghazali, conseillère parlementaire représentante du Rassemblement national des indépendants (RNI).