Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), vient d’être élue à l’unanimité à la tête de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI). L’élection s’est déroulée mardi à Genève, en marge de la 58e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
L’annonce a été faite par Vladen Stefanov, chef de la section des institutions nationales et des mécanismes régionaux des droits de l’Homme au Haut-Commissariat de l’ONU. Portée par le Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH), la candidature de Amina Bouayach a été soutenue par les représentants des INDH de tous les continents. Dix ans après la dernière présidence africaine, le Maroc permet ainsi au continent de retrouver cette place stratégique au sein de la GANHRI.
Pour Amina Bouayach, cette élection va au-delà d’un simple titre. Elle intervient, selon elle, à un moment clé, alors que le multilatéralisme vacille et que les institutions nationales des droits de l’Homme font face à des défis de financement. “C’est une responsabilité dont je mesure pleinement l’ampleur”, a-t-elle déclaré.
Lors de cette Assemblée générale, Alyson Kilpatrick (Irlande du Nord) a également été élue secrétaire de la GANHRI, succédant ainsi à Amina Bouayach.