Souad Benkirane publie « Une femme sur le toit » aux Editions Le Fennec. Dans ce livre de près de 200 pages, l’écrivaine nous plonge dans l’intimité de Mina, une mère, originaire de la campagne et ancienne petite bonne, qui, après des années d’errance émotionnelle, se lance à la recherche de sa fille abandonnée à la naissance. Mina n’avait que 15 ans lorsqu’elle s’est retrouvée enceinte… Ce livre poignant interpelle et invite ainsi le lecteur à la réflexion autour de la maternité, le choix et le poids des secrets, la culpabilité ou encore la place des femmes dans la société. Comme l’explique l’autrice, « si le roman s’ouvre sur une femme déchue, dépouillée de tout, jusqu’à sa propre peau, il se referme sur une femme debout et décidée à reprendre sa place dans la société. »
« Une femme sur le toit » est un roman inspiré de l’expérience de l’autrice au sein de la fondation Terre des Hommes et de l’association Ard el Atfal, Terre des enfants qui soutiennent des enfants en difficulté, des femmes seules et des mères célibataires. « Cette expérience m’a donné l’occasion de côtoyer des femmes marocaines en grande détresse humaine, mises au ban de la société pour avoir mis au monde un enfant en dehors des liens du mariage », explique l’écrivaine.
« Une femme sur le toit » est le deuxième roman de Souad Benkirane qui est aussi peintre. En 2014, elle a publié « Les quatre saisons du citronnier ». Dans son premier ouvrage, l’écrivaine raconte l’histoire de sa grand-mère qui a fait partie, au début du XXème siècle, de ces petites filles enlevées dans les campagnes marocaines et vendues aux harems bourgeois du pays…