L’exposition réunit une série de collages numériques post-figuratifs sur papier, réalisés à la main et assistés par l’IA. En mêlant outils technologiques et gestes traditionnels, Ripoll explore la tension entre héritage et modernité, tradition et algorithme.

Inspiré par l’histoire partagée du Maroc et de l’Espagne, l’artiste revisite les représentations issues du Romantisme et de l’Orientalisme, interrogeant la manière dont les regards sur « l’autre » oscillent encore aujourd’hui entre fascination et méconnaissance. Ses œuvres questionnent aussi les notions de migration, d’identité et de mémoire culturelle, au cœur d’un monde en perpétuel déplacement.
À travers cette exposition, Miguel Ripoll invite le visiteur à une méditation sur l’altérité et sur la persistance des récits du passé dans nos identités contemporaines.
Organisée en collaboration avec la Fondation de la Culture Islamique, la Fondation Nationale des Musées et l’Ambassade d’Espagne au Maroc, l’exposition confirme la place de Dar Niaba comme un espace de dialogue entre cultures et époques, entre le regard d’hier et les technologies de demain.