Organisé du 11 au 17 avril avec le soutien de l’arrondissement du Maârif, le FICIC a offert une semaine riche en projections, débats et rencontres artistiques. La programmation a réuni 17 courts métrages et 12 longs métrages venus des quatre coins du monde.
Le président du festival, Hammadi Gueroum, a salué la qualité des œuvres et l’engagement des jeunes talents marocains. « Notre mission est de raconter des récits sincères et d’encourager les jeunes créateurs. Le FICIC s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable du cinéma indépendant », a-t-il affirmé.
Dans la catégorie des longs métrages, le Grand Prix a été attribué à O Corno de l’Espagnole Jaione Camborda. Le Prix du Jury est revenu à Rambo de Khalid Mansour, avec une mention spéciale pour Discordia de Matthieu Reynaert. Le Prix de la meilleure réalisation est allé à Hebe de l’Argentin Rafael Escolar, et Salma du Syrien Joud Said a été distingué pour son scénario. Nabil Mansouri a remporté le Prix d’interprétation masculine (La Dernière Répétition), et Almaz Papatakis celui de l’interprétation féminine (Dans la Peau).
Côté courts métrages, Soukoun de la Jordanienne Dîna Nacer a décroché le Prix du Meilleur Court Métrage, et Frère de Lait de la Marocaine Kenza Tazi une mention spéciale.
Le FICIC a également proposé des activités parallèles : colloques, masterclasses, projections étudiantes, podcasts et signatures de livres. Un focus sur les productions marocaines récentes a permis d’enrichir les échanges entre cinéastes et publics.