Placée sous le signe “La migration et le voyage”, l’édition de cette année a primé l’artiste marocain de renommée internationale “pour sa sensibilité remarquable et ses initiatives sociales patriotiques”.
“Peintre, sculpteur et écrivain…Le Marrakchi a développé dès son jeune âge une profonde passion pour l’art, grâce aux couleurs vives et aux formes hypnotiques de sa ville rouge”, souligne l’éditorialiste et chroniqueuse, Karima Moual, membre du Jury de cette édition qui a été marquée par la participation d’éminentes personnalités culturelles, institutionnelles et diplomatiques.
“Ses voyages sont les pièces fondatrices d’un bagage culturel qu’il met à disposition du public”, fait-elle savoir, notant que les œuvres de l’artiste marocain, qui est également conservateur du pavillon du Royaume du Maroc à la Biennale de Venise, sont accueillies dans les plus grands musées du monde, notamment celui de Guggenheim à New York.
Grâce aux recettes tirées des films inspirés de ses livres, “Mahi Binebine a donné vie à des initiatives sociales avec la création de divers centres culturels dans tous le pays”, relève Mme Moual, revenant notamment sur la création du festival des écrivains africains, “un projet sans précédent”.
Le Prix de la Culture Méditerranéenne a également récompensé Cristiana De Filippis (mathématiques et sciences humaines), Stéphanie Coste (narration) et Barbara La Rosa Salim (traduction). Le prix spécial de la Fondation Carical a été, quant à lui, décerné à Paolo Mangiola, directeur artistique de la troupe de danse nationale de Malte, ŻfinMalta.
La cérémonie de remise de ce prix méditerranéen, organisée au théâtre Alfonso Rendano de Cosenza, offre, chaque année, au public et aux nombreuses personnalités du monde de la littérature, une occasion de réflexion sur des thèmes liés au dialogue et à la solidarité grâce à l’art et la culture.