Pendant trois jours, l’ex-église du Sacré-Coeur se transformera en un véritable sanctuaire de culture et de sonorités, accueillant les passionnés de la musique andalouse sous le thème “Les Echos intemporels de la musique marocaine : Le Maroc à la croisée des cultures”. « Le FMMA incarne l’âme vibrante de notre patrimoine et illustre le pouvoir unificateur de la musique », relève Fatima Mabchour, présidente-fondatrice de l’Association Marocaine de la Musique Andalouse (AMMA), organisatrice du festival.
Le programme de cette troisième édition s’annonce éclectique. Le 16 janvier, le festival débutera par un hommage à la légende Mohamed Bouzoubaa, interprété par l’artiste Asri Mohamed. La soirée sera également marquée par un voyage dans l’univers du Melhoun, du Gharnati et du Chgouri, sublimé par la virtuose Sanaa Marahati. Le tout orchestré par le maître Driss Berrada et son orchestre marocain de musique andalouse.
Le 17 janvier, le festival prendra une dimension internationale. Deux concerts inédits fusionneront les influences culturelles des rives nord et sud de la Méditerranée. Ainsi, l’Ensemble Qantara, composé d’artistes marocains, français et espagnols, présentera un spectacle sans frontières dirigé par maître Kamal Lmimouni. L’Orchestre Feu Mohamed El Mrabet, sous la direction de maître Mohamed Laroussi, rendra hommage à la chanson du nord du Maroc, aux rythmes riches et colorés.
Le samedi 18 janvier, le festival se clôturera en beauté avec un concert instrumental inédit de l’Orchestre Interculturel Marocain dirigé par maître Hamza Amazgar. Ce voyage musical à travers le Maroc mettra en lumière les chansons emblématiques des différentes régions du Royaume. La soirée se terminera par une performance de l’Orchestre Andalou de Fès, dirigé par le maître Mohammed Briouel, et accompagnée par les voix prodigieuses de Zainab Afailal et Ahmed Marbouh.