Dans une ambiance chaleureuse, journalistes, artistes, cinéphiles et invités ont découvert cette œuvre poignante, déjà récompensée dans plusieurs festivals. En 100 minutes, le récit suit Malik, un jeune garçon qui partage une vie simple et colorée avec son père Mehdi dans une fête foraine. Leur quotidien bascule lorsqu’une altercation tragique avec la police mène à l’arrestation de Mehdi. Désemparé, Malik se lance dans une quête acharnée pour retrouver son père, s’appuyant sur la solidarité des forains et cinq toiles énigmatiques que Mehdi lui a léguées.
Porté par un casting d’exception, “Mon père n’est pas mort” brille autant par ses performances que par son écriture. Le regretté Aziz El Fadili, dont il s’agit du dernier rôle au cinéma, livre une interprétation d’une émotion rare. À ses côtés, Nadia Kounda, Fatima Atif, Abdenbi Elbeniwi, Faouzi Bensaïdi, Mohamed Khouyi et Didier Benureau livrent des performances saisissantes. Mention spéciale au jeune Adam Raghal, qui incarne Malik avec une justesse désarmante, une prestation déjà saluée dans plusieurs festivals.
Présenté au Festival national du film de Tanger en 2023, le film a marqué les esprits en remportant six prix, dont le Grand Prix et celui de la Meilleure réalisation. Un exploit pour un premier long-métrage, qui témoigne du talent et de la vision d’Adil El Fadili.
“Mon père n’est pas mort” sort en salles à partir de ce 8 janvier 2025. Une œuvre à découvrir absolument, où l’enfance, la perte et l’art se mêlent pour raconter une histoire qui saura toucher les cœurs et éveiller les consciences.
