Depuis plusieurs années, Mohamed El baz a assigné comme mission à l’art de « Bricoler l’incurable », une expression qu’il a emprunté à l’écrivain Cioran. Dans cette exposition intitulée Ad Astra, en hommage au film éponyme de James Gray, Mohamed El baz compose un univers, à la fois intime et lointain, comme si les planètes pouvaient être davantage à portée de main qu’une chute de savon. Cette exposition exacerbe aussi l’intérêt de l’artiste pour les œuvres en trois dimensions. Rarement Mohamed El baz aura produit autant d’objets qui brisent les frontières entre la sculpture et une œuvre plane qu’on accroche sur un mur.