FIFM 2023 : La Marocaine Asmae El Moudir récompensée par l’Etoile d’OR

Pour la première fois dans l’histoire du Festival de Marrakech, l’Etoile d’or revient à un film marocain : « La mère de tous les mensonges » d’Asmae El Moudir.

C’était le moment tant attendu. Le nom du lauréat de la 20ème édition du FIFM. Il a été dévoilé par la présidente du jury de la compétition officielle, l’actrice et productrice américaine Jessica Chastain : Asmae El Moudir remporte ainsi l’Etoile d’Or pour le film « La mère de tous les mensonges ». C est la première fois dans l’histoire du Festival de Marrakech que ce prix revient à un film marocain. 

Le prix du jury a été attribué à deux films : « Les Meutes » de Kamal Lazraq (Maroc) et « Bye Bye Tibériade » de Lina Soualem (Palestine). Le jury a également choisi de décerner le prix de la mise en scène à Ramata – Toulaye Sy pour son film « Banel & Adama » (Sénégal). Le prix d’interprétation féminine a été décerné à Asja Zara Lagumdzija pour son rôle dans “Excursion” de Una Gunjak (Bosnie). Le prix d’interprétation masculine est quant à lui revenu à Doga Karakas pour son rôle dans “Dormitory” de Nehir Tuna (Turquie).

En lice, 14 long-métrage dont 8 portés par des femmes, visionnés et examinés par un jury majoritairement féminin composé de l’actrice iranienne Zar Amir, la comédienne française Camille Cottin, la réalisatrice britannique Joanna Hogg, l’écrivaine franco -marocaine Leïla Slimani, la réalisatrice américaine Dee Rees, l’acteur et réalisateur australien Joel Edgerton, le réalisateur suédo – égyptien Tarek Saleh et l’acteur suédois Alexander Skarsgård.

Cette année encore, le FIFM a été marqué par des moments phares à l’instar de deux hommages rendus au grand acteur danois Mads Mikkelsen et au talentueux et poétique réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi. Mads Mikkelsen est l’un des rares comédiens contemporains à alterner avec succès les rôles dans les blockbusters hollywoodiens et le cinéma d’auteur européen. Son audace et son magnétisme, sa capacité à se réinventer avec brio d’un film à l’autre, en fait l’un des acteurs les plus fascinants et les plus appréciés de sa génération. Quant à Faouzi Bensaïdi, c’est un réalisateur phare du cinéma marocain. Ses films sont régulièrement sélectionnés dans les plus grands festivals du monde, de Cannes à Berlin, en passant par Toronto et Venise. Passé maître dans l’art du poético – burlesque, il construit patiemment et sûrement une œuvre remarquable, d’une grande singularité et d’une profonde humanité.  

Le FIFM, c’est aussi des « In Conversation with … » qui offre au public la possibilité de venir à la rencontre de quelques-uns des plus grands noms du cinéma. Cette année, au micro, l’actrice écossaise aux transformations multiples Tilda Swinton, le charismatique acteur et réalisateur australien Simon Baker,  le très libre et audacieux réalisateur français Bertrand Bonello, l’acteur américain à la filmographie légendaire, Willem Dafoe, l’influent cinéaste et producteur indien Anurag Kashyap, la très singulière réalisatrice japonaise Naomi Kawase, l’acteur et réalisateur américano – danois engagé Viggo Mortensen, le multi-primé et très respecté réalisateur et scénariste russe Andreï Zvyagintsev, ainsi que le réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi et l’acteur danois Mads Mikkelsen.

Durant ce FIFM,  6 Séances de Gala durant lesquelles ont été projetées les premières régionales de films internationaux parmi les plus attendus de l’année. La section « Séances spéciales » a présenté 16 films contemporains dont plusieurs signés par des cinéastes prestigieux : Nikolaj Arcel, Bertrand Bonello, Monia Chokri, Agnieszka Holland, Ladj Ly et Alice Rohrwacher. Le Panorama du Cinéma Marocain a proposé de découvrir 6 fictions et documentaires récents issus de la production nationale dont deux sont dévoilés en première mondiale : Mora est là de Khalil Zairi et Moroccan Badass Girl de Hicham Lasri. La programmation du « 11e Continent » a compté 13 fictions et documentaires novateurs et la programmation Jeune Public qui s’adresse aux enfants et adolescents de 4 à 18 ans, a organisé 13 séances dédiées.

Pour ce numéro d’avril, ce sont 5 grands chefs qui se mettent aux fourneaux. À travers leur recette fétiche, ils
Certains termes, autrefois réservés aux troubles mentaux, sont désormais utilisés à tort et à travers dans le langage courant, au
À l’ère du numérique, où les réseaux sociaux sont rois, une tendance émerge avec force : le bien-être. En particulier
Dépression, angoisse, vide existentiel, addictions… Les petits bleus et grands maux de l’âme exigent un accompagnement adéquat. Mais dans ce
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4