Naima Bouhmala, icône du théâtre marocain, n’est plus

Le rideau est tombé sur une vie dédiée à l’art. L’actrice marocaine Naïma Bouhmala est décédée ce mercredi 28 mai 2025 à Casablanca, à l’âge de 77 ans. Son départ laisse un vide immense dans le cœur des amoureux du théâtre, du petit écran et du 7e art marocain.

Née en 1948 dans la métropole, Naïma Bouhmala a grandi avec la scène dans le sang. Charisme naturel, voix profonde, regard habité :  elle ne jouait pas, elle habitait ses rôles. Qu’ils soient comiques, dramatiques ou engagés, elle leur insufflait une humanité bouleversante.

Une artiste de toutes les scènes

Pendant plus de cinquante ans, elle a enchaîné les rôles sans jamais se lasser, ni lasser son public. À la télévision, elle s’est imposée dans des séries devenues cultes, telles que Khamsa Wa Khmis, Moudawala, Hdidane ou encore Al Ikhwane. Au cinéma, elle avait brillé dans In Casablanca, Angels Don’t Fly de Mohamed Asli, salué à l’international. Dernièrement encore, elle apparaissait dans L’buzz, une comédie sociale en salles, preuve que sa passion ne l’avait jamais quittée.

Mais c’est sur les planches que son talent s’exprimait avec le plus de force. Sa présence scénique, sa diction ciselée, son écoute du partenaire : tout en elle respirait le théâtre. Elle a marqué des générations de spectateurs, mais aussi formé et inspiré des dizaines de jeunes comédiens.

C’est l’actrice et directrice de l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle, Latefa Ahrrare, qui a annoncé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux. Un message simple, mais empreint d’émotion :« Que Dieu accorde sa miséricorde à la grande artiste Naïma Bouhmala… Que Dieu te bénisse, chère amie. » Depuis, les hommages affluent. Collègues, disciples, anonymes : tous saluent une femme généreuse, élégante, profondément humaine. Une actrice engagée, fidèle à ses valeurs et à son public.

 

Son départ laisse un vide immense. Mais ses mots, ses gestes, sa voix continueront de résonner. Dans les cœurs. Dans les mémoires. Dans chaque scène qu’elle a habitée.

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