Younes Duret Le design dans la peau

Hyperactif et bourré de talent, Younes Duret se distingue par la marocanité de ses oeuvres aux lignes traditionnelles et épurées à la fois...

Comment définissez-vous votre style ?

Younes Duret: Je suis profondément attaché à mes origines, du coup, je m’imprègne de la richesse culturelle marocaine. Comme la plupart des artistes, je m’inspire principalement de mon vécu et des choses qui m’entourent. Je suis né à Casablanca, d’un père français et d’une mère marocaine. J’ai fait mes études à Paris, puis j’ai choisi de revenir vivre au Maroc. Je suis un designer marocain et je représente le Royaume à l’international. C’est donc tout à fait naturel que mes origines se traduisent dans mes créations.

Vous êtes installé à Marrakech depuis quelques années. Pourquoi cette villeen particulier ?

Parce qu’elle me fascine. Marrakech est une ville historique et un lieu de rencontre de plusieurs cultures. Je trouve qu’elle reflète une énergie spéciale que je ne saurais expliquer. C’est pour cette raison que j’ai choisi de m’installer à la Palmeraie il y a quelques années ; d’autant que je m’y sens très bien. J’adore y vivre, au milieu de Marrakchis très accueillants et absolument drôles. Et puis, c’est un endroit calme où l’on peut laisser libre cours à son imagination tout en profitantdes facettes multicolores de la ville.

Selon vous, le design d’intérieur a-t-ilde l’avenir au Maroc ?

Je dirais même que c’est l’avenir ! Tout ce que nous consommons au quotidien relève du design. Lorsqu’on achète un sac à main, des chaussures ou un parfum dans un joli flacon, on achète du design. Idem pour les objets d’intérieur. Les gens pensent que cela coûte cher. Or, il ne faut pas faire l’amalgame entre le design produit, fabriqué à la chaîne afin d’optimiser les coûts de production ; et l’artisanat d’art, fabriqué à petite échelle et donc, forcément plus onéreux. C’est le cas, par exemple, du caftan, réalisé exclusivement par un créateur pour un client qui recherche quelque chose de nouveau et d’unique. Mais de manière générale, les Marocains sont de plus en plus sensibles au design d’intérieur. La preuve : la plupart de mes clients sont des concitoyens.

Vous revenez à peine du “LondonDesign Festival” où vous vous ête simprégné de l’actualité du design dans le monde. Est-ce important pour un artiste de suivre l’évolution du marché ?

Il m’arrive souvent d’assister à ce genre de salons, à l’image de la “Design Week”, où je me suis rendu avec ma soeur, elle-même grande passionnée de design et qui, par la même occasion, gère mon entreprise. Il s’agit d’un salon où se rencontrent les designers du monde entier afin d’échanger. Il est donc important d’assister à ce type d’événements car les différents créateurs s’y découvrent mutuellement. Mais de manière générale, on m’invite souvent à présenter mes créations dans des salons exclusivement dédiés à la vente-produit, ou même en tant que membre du jury. D’ailleurs, je m’apprête à m’envoler pour Paris, à l’Institut du Monde Arabe, où j’expose quelques-unes de mes créations dans le cadre de l’exposition “Le Maroc contemporain”. â—†

Le Salon du Cheval d’El Jadida a organisé cette année 2 soirées équestres les vendredi 4 et samedi 5 octobre
es funérailles de l’actrice marocaine Naima Lamcharki, qui s'est éteinte samedi à l'âge de 81 ans, ont eu lieu dimanche
Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a présidé, samedi au Parc d’expositions Mohammed VI, la finale de
La Galerie Shart accueille l’exposition "Analogies", une œuvre introspective de l’artiste plasticienne Fatime Zahra Morjani. Cette exposition aura lieu du
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4