Western à la sauce harissa

Dans les salles depuis le 12 mars, "Kanyamakan" est un film d'action, à mi-chemin entre "Prince of Persia", "Indiana Jones" et "Desperado". Un coup de poker que le réalisateur Said C. Naciri semble assumer. On l'a vu, et on l'a trouvé franchement pas mal

Le film raconte les aventures d’Amirqui, suite au braquage d’une banquedans la médina de Marrakech, trahitses complices et s’enfuit avec le butinvers un village niché dans les tréfonds dudésert. Sur place, il découvre l’environnementmacabre dans lequel vivent leshabitants de la tribu, en particulier aprèsla disparition de leur chef, Shahin, et larébellion du tyrannique Sharkan, lequelgère les affaires de la communauté à sonbon vouloir. S’obstinant à récupérer sonargent, volé par les hommes de Sharkan,Amir doit lui faire face coûte que coûte.Au fil de l’histoire, il découvre que Shahinest toujours en vie, et que Sharkanle retient dans une prison secrète pourdécouvrir le secret de la tribu : l’endroitoù est caché le grand trésor. C’est à cemoment-là que les priorités d’Amir changent…Il rencontre la fille du chef et faitéquipe avec la belle jeune femme afin delibérer Shahin et de sauver les habitantsdes griffes du despote Sharkan… â—†

L’AVIS DE FDM

Les tops : comme pour unblockbuster américain, rien n’aété ménagé pour épater lagalerie : un rythme saccadé, deseffets visuels plus vrais que natureet des cascades spectaculaires.De quoi tenir en haleine lespectateur de bout en bout !Said C. Naciri a sorti le grand jeucôté casting, en réunissant debrillants comédiens. Le réalisateura aussi le mérite de nous avoirréconcilié avec Rachid Taha,qui cosigne la bande-son encollaboration avec les déjantésHoba Hoba Spirit. Décoiffant !

Les flops : par moments,certaines scènes sontcaricaturales. On se croirait dansune bande dessinée ! Bien quele film soit bien construit dansl’ensemble – et bien réalisé – deflagrants décalages image/sonperturbent l’ensemble. Et pourcause, certains comédiensnon-arabophones ont dit leursrépliques en français, et ontété doublé en darija par lasuite, un peu comme dans lesséries mexicaines dont on nousgave à la télévision marocaine.Mauvais point !

Verdict : le choix du genre estaudacieux. De par son originalitéet sa nouveauté, “Kanyamakan”ne plaira pas forcément à lamajorité. Mais c’est un bon filmdans l’ensemble.

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