Selon leurs travaux, publiés dans la dernière édition du New England Journal of Medicine (NEJM), le liquide à partir duquel se forme la vapeur inhalée par les utilisateurs d'e-cigarette fabrique une substance cancérigène, le formaldéhyde.
D’après les résultats de l’étude, cette substance ne se formerait que lorsque le liquide est chauffé à une puissance équivalent à 5 volts. Lorsque la cigarette électronique est utilisée à faible voltage, c’est-à-dire 3 volts, le risque serait donc moindre.
Les effets sont-ils pires que ceux d’une cigarette ?
A priori oui, car le taux de formaldéhyde fabriqué à une puissance de 5 volts serait plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles.
Est-ce pour autant plus cancérigènes ? D’après l’étude en question, il apparaît qu’un utilisateur de cigarette électronique qui inhalerait chaque jour l'équivalent de trois millilitres de ce liquide vaporisé et chauffé au maximum, absorberait quelque 14 milligrammes de formaldéhyde. Or, une personne qui fume un paquet de cigarettes par jour absorbe, elle, environ trois milligrammes de cette substance cancérigène.
L'inhalation de 14 milligrammes de cette substance nocive chaque jour pourrait multiplier par 5 à 15 fois le risque de cancer.